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La lourdeur devant moi me remplis ni d'espoir ni de désespoir ainsi mon corps se remplis enfin de ce quelque chose sans que je puisse le déterminer.
Ainsi soit mon corps, je crois ?..., se rempli de ce que le monde à offrir entre haine et amour, entre vie et mort, entre chaud et froid.
Je sors, je grapille de la terre. La lumière, elle illumine tout ;rejoindrais-je le ciel? M'attendant ainsi assis dans le ciel une quelconque déitée.
En relevant ce qui pourrait être le reste de ma vie d'avant; j'émerge et constate que les oiseaux non moins surpris me dévorais, expulsant et gobans mes yeux exorbités de leur orbites.
Moi, je ne suis que des restes à moitié mangé.
L'anacyclosie de la vie est sans pareil.
La mort régale la vie naissante rejoignant ainsi les bras de la mort faisant place à d'autre vie.
La plante morte régale bon nombre de chose.
Ma chair à moi régale la vie forestière.
Si, je suis dans une forêt.
Je prie pour une vie plus simple ainsi.
Mon corps se vide de vie remplissant d'autre vie.
Si je me traine loin et durement de reste de mon trou je pourrais voir à quoi je ressemble.
Un peu plus loin une rivière chantais la vie quelle possède en elle.
Ce qui me condamneras et sera ma tombe sera le reflet que je renvois.
Lisse et creux.
Blanc crémeux, sale et noir.
Une coquille vide de sens .
Ainsi, je me rendis compte que j'étais visiblement mort.
Ou alors je revivais.
UN oiseau vient alors à mon encontre.
Il se mit à me parler.
Son discours était peu gracieux.
Mais il  me fit comprendre que j'étais mort. UN  mort vivant ou plutôt un squelette.
Je parle ?
OU je pense ?
Est-ce qu'il me comprend ?
Il ne me répond pas ?
Je comprend donc qu'il me faut de la chair.
Pour pouvoir être un être.

Ernest, mon squeletteWhere stories live. Discover now