THE LABYRINTH JUST A GAME

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Au travers de la fenêtre, la plage réputée  l'une des plus belles de France apparait avec son sable de couleur rouille. C'est ici que je passe mes étés depuis ma naissance. C'est la plage où mes parents se sont rencontrés, alors tous les ans on venait ici.

J'étais le seul enfant de cette famille et je n'aimais pas vraiment mes parents. C'est le genre de parents qui se soucie peu de leur enfant tant qu'eux sont ensemble, ils s'intéressaient juste à mes notes.

Je m'appelais William et j'avais seize ans dans deux jours ; soit le 24 juillet. Comme tous les ans, on va le fêter tous les trois sur cette plage de malheur baptisée "L'Espiguette"  et comme d'habitude, nous mangerons dans le restaurant "La Moule"  où mes parents se sont mariés.

Encore une année avec un long et ennuyant été... Pour passer le temps, je comptais les jours qui me séparais de la rentrée...

Nous sortons de la voiture. Je me tournais vers l'horizon en m'imaginant explorateur sur un bateau, voguer à travers les océans, découvrir de nouveau pays et rencontrer de nouvelles civilisations. C'est ce dont je rêve depuis tout petit.

Au loin j'aperçois un bateau que je connais bien. C'est celui du pépé Gilbert , un bon ami de mes parents qui était présent à leur mariage.

Je rejoins mes parents et c'est à ce moment que je l'ai remarqué, cet imposant Casino que je n'ai encore jamais vu... Je viens dans cet endroit depuis seize ans mais ce casino ne me dit rien !

Mais ce qui est à mes yeux le plus étrange c'est l'absence de réaction de mes parents, pourtant les yeux rivés vers le Casino. Suis- je le seul à voir ce nouvel édifice ?

Je prétexte auprès de mes parents une envie de me baigner pour m'aventurer dans la visite de ce Casino. 

Je pousse ces portes vitrées ornées de métal couleur or. Je pénètre à l'intérieur. Une centaine voir même des milliers d'hommes et de femmes se pressent autour des machines à sous aux bruits métalliques et répétitifs. 

Ici tout regorge d'opulence et de richesses en tentations. Je m'avance dans la foule mais personne ne remarque ni ma présence ni mon âge.