Nouvelle très courte, écrite au début pour un travail scolaire (certains se reconnaîtront). Je la mets ici pour avoir des critiques objectives donc n'hésitez pas à commenter. Enjoy !
Cette fois, je rentrai de mon entraînement d'escalade, et remarquai que des ombres assez étranges se mouvaient, comme souvent, derrière les rideaux de Dawson. Ça arrivait de plus en plus en ce moment. Mais je m'égare. J'ouvris la porte de chez moi, et constatai qu'elle n'était pas fermée à clé, simplement claquée. Je criai « Mãe ! » (C'est comme ça qu'on dit « maman » au Brésil, mon pays d'origine) mais personne ne répondit. Bizarre. Elle devait simplement être sortie, et avait oublié de verrouiller la porte. Dans l'appartement d'en face, Dawson me fixait.
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
Malgré moi, je ressentis un sentiment de malaise et tirai les rideaux.
21h57
Je partais me coucher, quand j'entendis des bruits assez étranges venant de l'appartement de l'autre côté de la rue. Comme des bruits de coups et de grattements alternés. Puis, derrière les rideaux, je crus voir l'ombre d'un homme rapetisser et s'élargir brusquement, puis un hurlement retentit. Même si tout devait se passer dans ma tête, je commençais à me poser de sérieuses questions sur Dawson. J'étais un peu inquiet.
22h48
Je n'arrivais pas à trouver le sommeil, et sortis respirer l'air frais de la nuit sur le balcon. En face, Dawson m'observait encore et, quand il vit que je l'avais vu, il rentra dans son appart. Mais durant le court instant où je l'avais aperçu, j'avais cru voir une lueur rougeâtre dans ses yeux sombres.
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
Vendredi 28 janvier, 23h55
Quelqu'un d'extérieur aurait pu penser que ma vie avait repris son cours comme avant, mais je me rendais compte que je devenais de plus en plus stressé. Depuis que j'avais vu Dawson en train de m'observer, j'avais l'impression qu'il me fixait tout-le-temps. Je commençais à devenir à devenir fou et j'avais peur. Peur qu'il me fasse du mal, à moi, à Mãe, ou même à mes amis. Alors je devins obsédé par lui comme il l'était par moi, et je commençai à mener l'enquête. Au moment où j'écris ces mots, la lumière de son appartement s'éteignit. Trente secondes plus tard, je le vis – mais était-ce vraiment lui – sortir de l'immeuble. Mais quand je le vis éclairé par la lumière de la pleine lune, j'eus l'impression quasi certaine qu'il n'était pas vraiment humain.
