Printemps, été, automne et hiver. Les quatre saisons.Elles reviennent chaque année chacune avec son lot de bonheur et de déception. Amies de certains, ennemies d'autres, elles sont là à regarder les humains vaquer à leur occupation du quotidien.
Elles rythment nos vies. Nos joies, nos peines et chacune d'elle a quelque chose à nous apporter. Les doux rayons de soleil du printemps qui entraînent la floraison de la végétation, les flocons de l'hiver qui nous rapprochent devant un bon repas. Les feuilles jaunies de l'automne qui embaume l'atmosphère d'une délicieuse odeur de nature et enveloppe le monde d'une lumière dorée. Sans oublier la chaleur de l'été, les joies de pouvoir sortir sans avoir froid et de rire aux éclats en sautant dans l'eau rafraichissante d'une rivière.
Les saisons sont perçues comme quelque chose d'anodin, quelque chose qui rythme la vie sans qu'on s'en rende compte. Pourtant à chaque saison qui passe, nous changeons un peu plus. Nous passons d'enfant à adolescent, d'adolescent à adulte, gagnant petit à petit un peu plus de maturité, un peu plus de connaissance sur le monde. Un peu plus de moments de joies aussi mais qui sont généralement moins nombreux que les moments de doutes et de peines.
A chaque saison qui passe, nous trainons un peu plus d'histoires derrière nous. Des histoires qui font de nous ce que nous sommes aujourd'hui, des histoires qui nous ont fait tirer des leçons sur la vie et les gens qui la remplisse.
De ces histoires dont nous tirons des leçons, on n'en sort pas toujours indemne. Parfois on traine alors avec nous en plus de nos histoires, des cicatrices.
La cause de ces cicatrices ce sont les actes de personnes qui nous entourent. Certaines étaient proches et se sont éloignées, ce qui laisse un vide en nous. D'autre à qui nous avions donné notre confiance nous trahissent et nous rendent méfiant. Il y a toutes sortes de blessures que peuvent causer cet entourage.
On a peur de ne pas être aimé, peur d'être abusé, peur d'être trompé. On a peur du mensonge, de l'hypocrisie ou encore de la fourberie dont certains peuvent faire preuve.
Il y tant de choses dont on a peur venant de personne qui nous sont proches ou du moins que l'ont croit proche.
Les quatre saisons, elles apportent aussi ce flot d'inconnus qui ne vous connaissant même pas vous juge souvent en silence quand vous passez dans la rue. Il y a aussi parfois de ceux qui vous jugerons tout haut sans même vous avoir adresser une seule fois la parole.
L'homme prend plaisir dans la souffrance de ceux qui l'entourent, l'homme au fil des saisons se repait de la tristesse et du désarrois qu'il propage autour de lui.
L'homme tel que je le connais ne répand que son égo insatiable de supériorité.
L'homme détruit les quatre saisons. L'homme crée du poison qui emporte nos être chers plus tôt que prévu, ceux dont on ne se méfie pas, ceux qui nous aiment sincèrement et que nous aimons en retour.
Le problème dans nos vies, c'est que nous sommes entourés de trop de mauvaises personnes, de trop d'hommes.
Si nous n'avions que les saisons comme entourage, alors le monde serait plus simple, la vie moins difficile à vivre. Notre part d'ombre ne serait plus et alors tout serait plus pure et plus beau.
C'est pour ça que comme amies, je n'ai décidé que de me fier aux saisons.
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Les quatre saisons
Short StoryCourte histoire tirée d'un thème proposé lors d'un concours d'écriture. Les quatre saisons.