Chapitre 3

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Et je suis censé lui dire quoi moi hein! J'en sais rien moi. Oui je me suis attaché à lui, mais s'il le sait c'est là que tout devient réel et je ne veux pas que ça aille plus loin. On ne devait pas aller jusque là. Je ne vais pas lui répondre. Je ne peux rien faire d'autre.

Voyant que je suis en plein débat intérieur, Louis me regarde et regarde mon téléphone par dessus mon épaule. Oui je suis toujours bloquée sur son message, depuis au moins deux minutes. Il prend donc la parole.

"- Tu veux en parler?"

Je n'arrivais pas à répondre, j'avais chaud, je sentais mes yeux me brûler et les larmes menacer de couler.

"- C'est Stiles? Vous vous êtes disputés?" me demande-t-il doucement pour ne pas me brusquer et surement pour éviter d'attirer tous les regards du train sur nous.

J'ai juste réussi à lui faire signe qui oui en hochant la tête. Et c'est à ce moment que la première larme coula sur ma joue, suivie par bien d'autres.

"Aurore, qu'est ce qu'il c'est passé?"

"- J'ai tout foiré, je voulais pas que ça se passe comme ça. On devait pas s'attacher, on devait juste être deux personne qui s'entendait bien mais sans pour autant avoir besoin de l'autre."

Je continuais de pleurer. Je l'avais perdu même si je ne devais pas, j'ai besoin de lui. En quelques mois il a prit une place tellement importante dans mon quotidien. On ne passait pas une journée sans s'appeler au moins deux fois par jour pour savoir comment allait l'autre. C'était important pour moi, mais s'il faut que je l'oublie pour qu'il aille mieux, pour que je ne lui fasse pas de mal. Je le ferais sans hésiter.

Suite à ça j'ai tout expliqué à Louis qui à essayé de me remonter le moral aussi bien qu'il ait pu. En rentrant chez moi, mon père qui travaillait cette nuit n'était donc pas là. J'étais seule. Complètement. J'ai donc envoyé un message à Louis, Chloé et Antoine pour savoir si on pouvait faire un Facetime tous les quatre. C'est dans ces moments que je remercie la vie pour avoir des amis si géniaux, il ne s'est pas écoulé 10 minutes qui je reçoit déjà l'appel.

"- Salut tout le monde!" lançais-je pour lancer la discussion.

"- Salut!" me répondirent-ils tous presque en cœur.

Pendant cette discussion, Chloé réussie à me faire rire avec ses multiples conneries et en me racontant sa journée, tout comme Antoine qui au départ ne savait pas trop comment m'aider. Très vite, la discussion à tourner vers notre futur voyage.

"- Je suis tellement pressée d'y aller!" s'extasie Chloé.

"- On l'est tous les quatre sombre nouille!" répond alors Antoine.

On s'est donc donné rendez vous lundi à 14 heures chez moi, afin de pouvoir prendre la route vers Paris pour prendre notre avion qui décollait lundi dans la nuit.

L'appel dura encore une heure ou deux avant que, trop fatigué, on décide tous de raccrocher pour aller dormir. Et c'est à ce moment là que je me sens vraiment seule. habituellement le soir, je parlais avec Stiles pendant quelques temps avant de m'endormir d'épuisement. De toute façon, il doit me détester maintenant. Je m'en veux pour ça. Non, ça ne doit plus être mon problème. On ne se parle plus, je ne dois plus penser à lui et je ne dois plus m'inquiéter pour lui. C'est comme ça que je fini par m'endormir.

Le lendemain matin, rien n'avait changé, je me suis juste préparé, j'ai lu pendant quelques heures avant de me mettre à commencer ma valise. Je fais toujours la même chose avant un voyage, je me met à faire ma valise quelques jours avant pour mettre juste deux objets car j'ai besoin de tout le reste pendant le week-end. Mais je suis comme ça, et ça me permet de m'occuper et de ne pas me remettre à pleurer. En me voyant, mon père comprend bien que je ne vais pas bien, mais ne dit rien et essaye juste de m'occuper en me faisant sortir pour faire toute sorte de magasins où finalement nous n'avons rien à acheter.

Le reste de mon week-end peut se résumer à des appels d'organisation avec Louis, Chloé et Antoine, des visites dans ma famille pour leur dire au revoir et encore un ou deux objets à ajouter dans ma valise.

Lundi est arrivé bien plus vite que je ne le pensais finalement. Mes amis me rejoignent chez moi et comme à notre habitude quand nous ne nous voyons pas pendant plus d'une semaine nous nous sautons dans les bras comme des fous.

Le trajet en voiture se passe bien, dans la bonne humeur et cela me fait beaucoup de bien. Je chante et danse avec mes amis pendant que mon père ris de nous en conduisant. La route jusque Paris est longue et nous arrivons à l'aéroport vers 17 heures 30. Épuisés, mais tellement heureux de pouvoir partir vivre notre rêve.

Plusieurs heures plus tard, l'appel pour l'embarquement de notre avions se fait entendre. Je saute dans les bras de mon père pour lui dire au revoir. Louis aussi fait un câlin à mon père qui au final est un peu le sien. Chloé et Antoine lui disent au revoir et nous partons tous les quatre vers de nouvelles aventures à l'autre bout du monde. 

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⏰ Last updated: Feb 24, 2019 ⏰

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