Rencontre inhabituelle

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Cela faisait maintenant 20 minutes que j'attendais. Il faisait froid, noir, l'endroit était aussi glauque que je l'imaginais... Je regardai autour de moi. Sur la façade d'un bâtiment, une lumière brille toujours. D'immense tags bordaient toute la rue. Les couleurs étaient ternes et rustre. Seule la lune éclairait faiblement ce paysage lugubre. Je sortis pour la énième fois mon téléphone mais toujours aucune nouvelle. Subitement, celui-ci se mit à vibrer. Il était temps ! Le numéro de marque s'affichait alors que je déverouillais mon téléphone et prenais l'appel.
-"Marc, qu'est-ce que tu fous ?"
-"Désolé mec ça vas pas être possible pour moi ce soir, fait le tout seul..."
-"Tu te fous de ma gueule ? Ça fait une semaine qu'on prépare ça et tu me plante le soir même... Sérieux c'est la première fois que tu me fais ça et la dernière !"
-"T'inquiète pas je t'expliquerai tout ça demain en cours mais là je dois me casser, bonne chance !"
Avant même que je puisse répliquer, il avait raccroché. Je contemplais une flaque d'eau grisâtre. les goûtes tombaient une à une d'un balcon déformant le reflet de mon visage. Ce visage qu'il faisait ma fierté: des petites boucles brunes qui tombait sur mes épaules ,des yeux d'un noir profond et des joues un peu trop volumineuses a mon goût. Depuis tout petit, toute ma famille affirme que je j'ai les traits de mon père mais je n'y prête pas attention. Je reste là à contempler mon visage plusieurs minutes durant, les yeux dans le vide perdu dans mes pensées. Un bruit de klaxon me sortir de ma torpeur. Je levé la tête et vis une voiture qui s'engageait dans l'allée. Je décidais donc de me mettre en marche et ce, malgré l'absence de Marc. Le froid s'engouffrait dans mes vêtements. Un vent se levait. Je bifurquais Au coin de la rue, et me dirigeais vers un bâtiment imposant qui dominait fièrement ceux aux alentours. La façade était grise tout comme tout le reste. Les fenêtres étaient closent. Je savais la maison abandonnée par de riches propriétaires. Arrivé aux abords de celle-ci, je me poster devant le grillage d'une hauteur conséquente. Après réflexion, je n'avais aucun moyen de passer par-dessus et me décidais donc à faire le tour de la propriété.Rien, pas un trou dans le grillage comme j'ai pu le voir dans plusieurs séries. Chaque mètre de la propriété et méticuleusement bien gardé. De plus, je savais de source sûre que les propriétaires possédaient un chien. Ce qui m'inquiétait un peu, c'est que je n'avais pas vu l'ombre de celui-ci. Je me décidais donc À escalader le grillage. Je considérais celui-ci de haut en bas avant de juger dangereux de me attaquer depuis le sol. La nuit est tombée depuis longtemps, et les rues étaient désertes. Je me diriger vers une caisse que j'avais repéré auparavant et la fit glisser tant bien que mal vers le grillage. J'escaladais cette caisse avant de saisir le haut du grillage et de me hisser à la force de mes bras. Arrivé en haut, je ne m'attendais pas à me trouver une telle hauteur et mon vertige pris le dessus sur ma raison. Je chancelais et perdit l'équilibre avant m'étaler sur le gazon du jardin. Je me levais tant bien que mal et vérifiais
l'état de mes genoux ayant été griffé par les barbelés. Apparemment, il n'y avait rien à signaler hormis un pantalon déchiré. La soirée était sec et l'herbe sous ma main l'été tout autant. Le vent qui s'engouffrait dans le seul pommier du jardin faisait vibrer les branches et claquer les feuilles. Les bruits de la ville se perdait dans le lointain. J'étais seul, assis là, à contempler l'obscurité profonde de la nuit. Je me relevai et me dirigeai vers la porte d'entrée de l'imposante maison. L'ombre des feuilles masquaient la façade. Quelques fenêtres pouvaient être aperçu toutes identiques: d'imposant volet en bois ancien masquaient les carreaux et chaque fermeture était rouillée par le temps. La porte était aussi imposante que la maison semblant se tenir ici depuis plusieurs décennies. Je me décidais à m'approcher de celle-ci sur la pointe des pied. L'adrénaline montait en moi et la peur me prenait les tripes. Mes yeux s'habituaient peu à peu a l'obscurité et les formes des objets s'affirmait face à moi. Une fois arrivé en face de l'immense porte, je pu enfin distingué les nombreux détails qui la ornait. La poignée était en forme de plante. Sur les contours de la porte, on pouvait distinguer des flammes comme prise au piège dans le bois et seul quelques carreaux mal nettoyer permettaient d'apercevoir l'intérieur de l'habitation. Je fixait mon oreille sur le battant droit de la porte et sorti un outil métallique de ma poche. Tout d'abord, comme à mon habitude, je fis pressions sur le mécanisme de la serrure avant de venir "raquer" les pistons la constituant. La serrure céda presque immédiatement, sûrement à cause de son ancienneté. Les deux battants de la porte pivotèrent lentement comme pour m'inviter à découvrir le lieu.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 13, 2019 ⏰

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Swann DolbartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant