Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
‹‹ Je n'ai jamais eut grand chose à dire dans ce journal, si ce n'est enchaîné mensonge sur mensonge. Mais là, je suppose que je n'ai plus rien à dire, pratiquement.
Ça va faire quelques semaines que les médecins ont fait entrer HoSeok dans l'institut, il s'entend bien avec tout le monde, et tout le monde l'aime.
Parfois, lui et moi on s'assoit au pied d'un arbre et il me regarde écrire dans mon carnet sans qu'un mot ne soit échangé. Il dit qu'on est comme la lune et le soleil lui et moi, que je suis les ténèbres sereins dont on a besoin pour trouver le sommeil, et qu'il est le soleil dont l'énergie lumineuse qui s'en dégage réchauffe notre cœur lors des peines qu'on subit.
J'aime plutôt bien rester avec lui, j'aime le fait qu'on ne parle pas, qu'il me regarde écrire ou que j'observe les traits de son visage. J'aime aussi le fait d'avoir des points communs avec lui. J'aime qu'il ne me demande pas comment je vais, qu'il ne se berce pas du mensonge de mes réponses.
Quand je suis avec lui, je suis heureux de ne pas être mort.
Enfin, dans le ciel noir, une étoile brillante aussi blanche qu'innocente est née dans l'océan sombre de ma peine. ››
