Ses bras...

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Sanji se réveilla dans son lit. La chambre était dans le noir complet. Il ne ressentait pas d'autre présence dans la chambre. Il se leva lentement mais sûrement, ses cheveux étaient en bataille, laissant un peu entrevoir son deuxième œil qu'il cachait d'habitude derrière une mèche de ses cheveux couleurs or. Il se dirigea vers la grande baie vitré de la chambre et ouvra les rideaux, il regardait la verdure du jardin en se grattant l'arrière de la tête. Puis se retourna, inspectant la chambre à la recherche d'une touffe verte. Son garde du corps n'était pas là ? Il ne s'inquiéta pas pour autant, après ce qu'il lui avait fais, ça pouvait être compréhensible qu'il veuille remettre des distances. Le blond s'étira en levant les bras, faisant en même temps un petit bruit de chat. Il s'habilla, se coiffa, se lava, enfin, fit sa toilette. Une fois finis, il se rendus compte que le sabreur n'était toujours pas là. Il fut interrompu dans sa réflexion par quelqu'un toquant à la porte. Il alla ouvrir pensant que c'était le bretteur mais tomba nez à nez avec son aîné, Ichiji. Il resta choqué face au rouge qui abordait un sourire sadique. Le blond n'ouvrit pas la porte en entière pour autant et demanda avec une voix la plus froide possible

Sanji : qu'est-ce que tu veux Ichiji ?

Ichiji : c'est une manière de parler à son grand frère ça ?

Le plus vieux força la porte et rentra dans la chambre du cuisinier qui lui était allé au fond de la salle marchant lentement jusqu'à la baie vitré.

Sanji : où est mon garde du corps ?

Ichiji : c'est quoi cette question ? N'est-ce pas toi qui disais à père ne pas en avoir besoins et que c'était inutile ?

Sanji : eh bien il m'a laissé sans surveillance non ?

Ichiji : il est juste en train de prendre son déjeuner avec les autres membres du personnel... rien de bien intéressant.

Sanji : et toi qu'est-ce que tu me veux ?

Ichiji : oh moi... juste m'amuser.

Sanji : te fou pas de ma gueule Sal- !

Sanji avait commencé à lancer l'un de ses coup de pied mais le rouge le stoppa dans son élan, rapprochant son visage du sien, il abordait une expression froide et effrayante.

Ichiji : ne te débat pas Sanji, à moins que tu veuille que je t'abime encore plus le visage et que père le voit.

Sanji : de toute façon tu va me frapper qu'est-ce que ça change ?

Ichiji : tais toi un peu, rien que de t'entendre parler m'énerve.

A ces mots le plus grand jeta par terre son frère écrasant sa tête avec son pied. Le blond ne résistait pas, il savait de toute évidence qu'il n'aurait pas l'avantage. Si il lui tenait tête, ce n'était pas seulement Ichiji, mais aussi Niji et Yonji qui viendrait, et c'était tous ce qu'il ne voulait pas.

Ichiji : dire que père te garde alors que tu es totalement faible ! Encore heureux que tu ai un beau visage pour compenser ça !

Il finit sa phrase en donnant un coup de pied dans les côtes du mannequin qui toussa, se tenant la côte, puis le rouge recommença, encore et encore, laissant sa colère et son sadisme se déchaîner sur son petit frère qui ne disais rien et le laissais faire. Lassé, le plus grand finit par arrêter, lançant un dernier regard méprisant au blond avant de sortir de la chambre comme si de rien était. Le blond resta allongé à même le sol le temps de reprendre sa respiration et de vérifier qu'il ne lui avait pas cassé une côte, le blond était tellement maigre que peu de choses pouvait le casser. Après avoir repris complètement ses esprits il se releva avec difficulté. A peine fut-il debout qu'il entendit des bruits de pas lourds, puis quelqu'un toqua à sa porte

Zoro : monsieur Vinsmoke ? Vous êtes réveillé ?

Le blond reconnu la voix de son garde du corps et s'empressa de se mettre de dos pour pas qu'il le voit dans l'état où il était.

Sanji : entre !

Le vert entra , un plateau à la main, contenant le petit déjeuner du mannequin qui regardais la baie vitré montrant son dos au sabreur qui posa le plateau sur la table basse de la chambre.

Zoro : désolé j'étais en train de manger avec le reste du personnel.

Sanji : ah.

Un silence pesant vint s'installer entre les deux hommes. Sanji restait dos au sabreur, attendant que la douleur parte. Le sabreur sembla tout même étonner par ce grand silence. Et puis le blond semblait étrange.

Zoro : ça ne va pas ?...

Le blond ne bougea pas et ne répondit pas à cette question. Le bretteur retenti donc sa chance

Zoro : ohe, vous allez bien ?

Le blond senti le vert se rapprocher et se tourna brusquement, stoppant le sabreur de tout mouvement. Le Cook ne voulait pas que le bretteur voit un quelconque bleu, il voulait donc rester à peu près loin.

Sanji : si, si.

Le bretteur le regarda tout de même avec un regard suspicieux, le blond avait étrangement sa main posé sur ses côtes. Le blond ne laissais rien paraître. Mais il ne su pas pourquoi, il avait une affreuse envie... il voulait se blottir contre c'est bras musclés... sentir c'est même bras s'enrouler autour de lui, rassurant et chaleureux... il voulait pouvoir être avec quelqu'un à qui tout dire, tout ce qu'il avait fais... vider son sac... il avait besoins de bras pour le soutenir et le consoler. Il ne savait pas pourquoi cette envie lui venait en tête, c'était incompréhensible. Il resta à regarder le torse du bretteur et ses bras pendant quelque minutes. Le vert lui ne bougeais pas, se demandant ce que préparais le blond.
Le blond repensa à sa mère à travers cette envie, d'ancien souvenirs lui revenait en mémoire, lorsque il se faisait frapper par ses frères et qu'il venait dans la chambre de sa mère en pleure, la femme au cheveux blond, souriante dans son lit l'accueillait en le prenant dans ses bras et caressait ses cheveux blond, lui disant que tout irait bien, car elle était là pour lui. Le blond se sentait mal, il avait l'impression de redevenir ce petit garçon qui ne savait pas se défendre et pleurnichard... il avait envie de tout lâché, dans les bras de cet homme au trois sabres... mais il ne comprenait pas pourquoi.
Le vert le fixait lui aussi. Le blond commença a marcher vers le sabreur, lentement, il se stoppa face à lui. Le bretteur avait les bras croisé sur son torse et regardait le mannequin. Puis le cuisinier laissa tomber sa tête contre l'épaule du vert, ce qui étonna le bretteur qui ne savait pas quoi faire.

Zoro : eh... qu'est-ce qu'il y a ?

Le blond resta silencieux. Il ouvrit la bouché voulant dire quelque chose mais se ravisa. Puis releva la tête

Sanji : ce n'est rien...

Le cuisinier se dirigea vers la porte derrière eux, le vert le suivait du regard, des points d'interrogations dans les yeux. Puis le blond avant de sortir de tourna vers le vert

Sanji : je vais manger...

Zoro : attend.

Le vert avait dit ce mot avec un ton glacial.

Sanji : oui ?

Zoro : d'où viennent les bleus sur ton corps ?

Le blond tressaillit, il pensait avoir bien cacher les traces de blessures ou autres. Mais sa chemise était froissée...

Sanji : mais-

Zoro : je ne suis pas dupe.

Le blond fronça les sourcils et avant de claquer la porte dit

Sanji : occupe toi de tes affaires.

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Et voilà pour ce chapitre ! J'espère qu'il vous plaît, je trouve qu'il est bien, après c'est à vous de me le dire ! Et sur ce je vous dis... à plus !

Tu m'appartiens (Zosan)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant