Le jugements corrompu

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Autrefois , aux États-Unis d'Evillius vivait un homme engrangeant des profits personnels au sein du Sénat. De son vrai nom Gallerian Marlon, « le collecteur », comme le désignaient les générations suivantes, pratiquait en tant que magistrat.

-Que le procès commence ! lance le juge abaissant son maretau.

Chapitre I : Le juge corrompu et la cour souillée


Dans cette salle je règne en tant que juge corrompu, votre statut social à une place importante dans votre jugement, car je ne sais être impartial, seul votre argent fera la différence face à moi. Ainsi même le pire scélérat ayant commis les pires des crimes peut accéder au salut par le payement d'un tribut, car comme tout le monde le sais, en enfer l'argent est le meilleur avocat. Qu'importe votre âge, votre sexe, votre apparence ou votre race, pour moi cela n'a aucune importance, la seule chose qui m'importe vraiment est si tu peux payer ou non, c'est tout ce qui m'importe. Bon nombre de personnes sont déjà passé par ce tribunal mais bon nombre connaissait ma réputation et souvent venait chercher une liberté certaine, qu'il suffisait de payer pour y arriver.
Pour moi seul le péché reçoit toute ma considération, ne jugeant que par corruption. Ainsi si tu ne souhaite pas que ta diffamation te mette en détresse, il n'y a rien de plus simple, il suffit que tu contribue à ma propre richesse !

Chapitre II : Le jardin intérieur et le vestige du péché

Pour moi l'argent est indispensable pour veiller au bon soin de ma fille qui ne peut même se lever, son teint de porcelaine vous laissant imaginer sa fragile consistance, la force lui manquant tellement qu'elle n'a la force d'ouvrir les yeux ou même de parler. J'ai formulé un vœu un jour et seul l'accumulation de mes péchés le rendra réalisable, je ne dois pas faiblir pour arriver à mes fins.

Encore aujourd'hui une audience m'attends et je connais déjà la fin de celle-ci et je commence donc à influencer le procès en faveur de mon « client », le mal criant sa joie, alors que la bien cri son infortune. Mais je le sais, pour que mon souhait devienne réalité je dois sacrifier un peu de moi-même et laisser le marteau de l'injustice régner dans mon tribunal, serrant ma fille dans mes bras, je lui souffle cette promesse à l'oreille...

Chapitre III : La guerre civile et la fin des jugements

Aujourd'hui on me présente un général, le décrivant comme un horrible meurtrier et chef d'une armée. Bien entendu les faits énoncé l'opinion des juges, jusqu'à celui de la salle est unanime, cet homme mérite la pire des punitions. Pourtant plus tôt, j'avais reçu un pot-de-vin pour son sort et lui absous donc tous ses crimes d'un simple coup de maillet qui plongea la salle dans un désarrois totale, la surprise passer tous se mirent à hurler alors que sur le visage du général se dessinait un sourire malfaisant. J'ordonnais un retour au calme, avant de moi-même partir. Seulement cette décision fit monter la colère du peuple qui se rebella, créant une guerre civile dans lequel le meurtrier mourut, la ville était désormais à feu et à sang, alors que l'on pouvait voir dans les champs des corps étendu. Frappée par l'assaut de colère, la maison du juge fut incendiée, son peule ne supportant plus cette justice corrompu. Des milliers de lumières pourrait se voir à des kilomètres, satisfaisant les gens autour. Cependant à l'intérieur, personne ne semblait paniqué, l'homme ne s'inquiétant de rien, tant qu'il était aux côtés de sa fille, la paix l'habitant, alors qu'il l'étreignait, attendant son heure arriver. Ainsi quand la demeure aurait été entièrement brûlé, l'on pourra retrouver en son sein, les corps d'une enfant et de son père calcinés...

Chapitre VI : Le Maître des Enfers et le jugement dernier.

Lorsque je me réveillait, je me retrouvait confronté à la porte des morts, condamné à un dernier jugement. Devant moi se trouvait une personne, un masque sur le visage, seuls les formes de son corps permettait de dire qu'il s'agissait d'une femme. Elle se contenta de me regarder sans émotions, me jugeant alors que je m'approchais d'elle, estimant le sort qu'elle me réserverait. Cependant elle m'offrait encore une chance de m'acquitter de ses péchés.

« Même les pires scélérats, peuvent accéder au salut, par le payement d'un tribu »

Puis son visage se tordit dans ce qui ressemblait à un sourire alors qu'elle continua, rappelant ainsi ma phrase fétiche, comme si cela pouvait changer quelque chose à sa demande ridicule.

« Car en enfer, l'argent est le meilleur avocat ».

Sans sourciller nullement, je m'approchais de ce démon et la prit dans smes bras, pour poser ma tête sur son épaule et lui murmurer sur un ton de confession, mon visage prenant soudainement un air de démence, alors que ma main se resserra sur l'épaule que je tenait.

« Les richesses que j'ai amassées, héritées de ma vie passé, tu devras y renoncer. »

Les choses ainsi mises au clair, je la contourna et m'approchait de la sortie, avec une assurance sans limite. Cependant je ne tardai pas à me sentir faible, mes pas se faisant de plus en plus irrégulier avant de me sentir choir et voir l'enfer sur moi refermer ses mâchoires...

Ainsi il sera resté fidèle à lui même jusqu'en dans la mort, seul le péché ayant valeur à ses yeux, même si la sentence qu'on lui avait donné ne pourrait jamais réparé tout ce qu'il avait accumulé. Dans toute sa folie, il continuera à répéter qu'un jour viendra où de ses mains il recommencera à rassembler une parcelle de ce crime mortel et alors il changera ce monde où ne règne que désolation en une utopie que sa fille et lui apprécieront....

Les sept péchés capitaux (vocaloids)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant