Chaque jour est comme le précédent.
Chaque semaine est comme celle d'avant.
Chaque mois est comme celui passé.Et chaque jour, chaque semaine, chaque mois sera comme celui à venir.
Tout se ressemble, quoi qu'on fasse.
Le Monde est terne, fade, monochrome.
Le Monde est en noir et blanc.
Tout est réglé comme une horloge. Rien ne viens perturber l'accoutumance des journées.
Tout les matins sans exceptions, la même chose :
Se lever.
Se préparer.
Petit-déjeuner.
Travailler.
Manger.
Travailler à nouveau.
Dîner.
Se coucher.Et on réitère cette routine indéfiniment.
Personne ne dit rien. Tout le monde adhère à ce mode de vie.
Même les travaux les plus extravagants sont devenus routiniers.
Il n'y a plus d'artistes. Le temps n'est plus à l'art et au divertissement. La société à aboli toute forme de distraction. Plus de musique. Plus de peinture. Plus de cinéma et de théâtre. Plus de sculptures. Plus d'architecture. Plus de poésie ou d'autres œuvres écrites. La société préconise la production de matériaux en tout genre, la création de richesse.
Où que l'on soit, c'est toujours la même histoire. Rien ne change.
Le Monde est atone.
Mais Ambroise ne veut pas de ce Monde là, il n'y est pas heureux.
Il veux un Monde coloré, où il fait bon vivre.
Il veux être heureux.
Il est le seul à se rendre compte de se qui se passe. Il était un artiste Avant.
Avant le Grand Tremblement de Terre qui a secoué la planète toute entière.
Il y a de cela 15 ans, un tremblement de terre absolument énorme s'est déclenché à travers tout le globe.
Personne n'en connaît l'origine, mais peu importe. Les pays se sont difficilement relevés de cette catastrophe. Ils se mis d'accord pour créer une nouvelle société avec les survivants. Société basée sur la production de ressources nécessaires à la survie et sur la création de richesses. Tous les artistes on été supprimés car l'heure n'était plus au divertissement mais à la survie et la production. Puis la monotonie s'est installée. Le Monde a perdu ses couleurs. Le noir et le blanc se sont installés petit à petit, comme le misonéisme.Mais Ambroise a survécu. Il a résisté. Les couleurs d'Avant, il ne les a pas oubliées, et il veut les réintégrer dans la société. Mais comment ?
En repeignant les murs ! Les couleurs vives attireront des personnes, les sortant de l'assuétude présente depuis bien trop longtemps. Et l'effet domino s'enclenchera alors. Il suffit qu'un seul pays parmi les quelques-uns restant s'arrête de fonctionner pour que tout s'écroule.
Vite, vite ! Pas de temps à perdre ! Des pinceaux, la peinture et au travail !
Toute la nuit durant, Ambroise peins les chemins qui mènent aux usines avec toutes les couleurs existantes. Il a peur de manquer de peinture mais non, il a emmagasiné assez de pots pour tout peindre. Peut-être pourra-t-il même peindre quelques facades çà et là si le temps le lui permet ?
Au petit matin, Ambroise s'écroule, mort de fatigue mais heureux : il a pu tout peindre !
Les premiers travailleurs arrivent. Ambroise se cache dans un coin, anxieux du résultat.
Soudainement, une femme d'une trentaine d'années se dirige vers un pan de mur cyan. Elle le contemple un long moment puis se rappelle un souvenir, presque perdu à cause de l'habituelle routine. Elle s'écrit :
-Je me souviens ! Cette couleur ! C'est celle de la maison de vacances qu'on avait avec mes parents et ma soeur !
Elle se retourne vivement. Semble chercher quelqu'un dans la foule. Elle cours presque vers une autre femme, l'amène de force au morceau de facade cyan et lui explique la situation.
Le visage de la seconde femme s'illumine de la même manière que celui de sa soeur.Un peu plus loin, un vieillard s'est posté devant un rouge pâle, presque délavé.
Un autre homme, cette fois plus jeune, admire un jaune éclatant.
Une petite fille regarde un violet se dégradant dans le rose.
Partout, des personne admirent les couleurs.
La routine est brisée ! Ambroise a réussi !
Les dirigeants s'inquiètent, l'équilibre est menacé car l'un des pays les plus important, -si ce n'est le plus-, s'est arrêté de produire des richesses. Si l'orde n'est pas rapidement rétabli, la société va s'écrouler !
Mais il est déjà trop tard...
Tout s'effondre. Les habitant sortent peu à peu de leurs habitudes. Les couleurs reviennent. Les gens réclame à se qu'on réinstalle la société d'Avant.
Tout est redevenu comme Avant.
Les mémoires ne garderont pas un grand souvenir de ''La Société Noire et Blanche'', comme elle a été surnommée.Et les artistes sont de retour ! Plusieurs personnes étaient des artiste Avant, elles ont aussi survécu mais n'ont jamais osé faire quoi que ce soit. D'autres personnes se sont trouvé un don ou une passion pour un art, agrandissant la communauté des artistes.
Ambroise est maintenant heureux.
~The end~
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Je veux des couleurs !
General FictionLes journées sont toutes les mêmes. Chaque semaines est comme la précédente. Chaque mois est comme celui à venir. Le Monde est terne, fade, monochrome. Le Monde est en noir et blanc. Mais Ambroise n'en veux pas de ce Monde. Il n'y est pas heureux Il...