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Bonjour à tous ! Cette fan fiction contiendra du lemon !

Bonne lecture :)

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Les terreurs nocturnes étaient longues. Longues et fatigantes. Longues et insupportables. Elles le prenaient d'un coup, alors qu'il avait l'espoir de sombrer dans les bras de Morphée. Mais Morphée était une piètre amante, l'envoyant paitre dès qu'il fermait les yeux, l'assaillant de souvenirs terribles, de cauchemars insupportables, avant qu'il ne tombe du lit à deux doigts de hurler.

Mais Papyrus ne pouvait pas hurler. Pas alors que son tendre et adorable petit frère dormait dans la chambre voisine, se remettant de sa dure journée d'entrainement.

Alors comme chaque nuit, il quittait la demeure pour se rendre sur l'escalier extérieur, s'allumait une cigarette et savourait le calme. A cette heure-ci, les rues de la ville étaient vides, les monstres du souterrain n'étant pas des plus nocturne. La seule lueur de vie provenait du café de Muffet qu'il percevait au bout de la rue, mais il n'avait ni l'envie ni la force de s'y rendre.

A qui aurait-il pu raconter tout cela ? Personne. Personne ne devait s'inquiéter.

Ils étaient tous coincés ici, prisonniers par la barrière. Papyrus ne pouvait se permettre de leur rajouter un poids.

Alors il gardait ses problèmes sous silence, s'épuisant petit à petit, ne profitant que de ses courtes siestes la journée.

Mais cette nuit-là, ça arriva.

Papyrus ne dormait pas, comme toujours. Il observait les étoiles factices qui le surplombaient tout en tirant doucement sur sa cigarette. La nicotine lui faisait un bien fou, lui vidait presque l'esprit tandis qu'il s'appuyait sur la rembarre métallique.

Et son téléphone vibra.

Il haussa un sourcil inexistant. Un message, à cette heure-là ? Pourtant, les rares personnes à posséder son numéro étaient sûrement déjà endormit ! Ou alors l'un de ses proches avait des problèmes ? Cela l'inquiéta et il sortit rapidement son mobile.

La stupéfaction lui fit lâcher sa cigarette. Le numéro qui s'affichait lui était étrangement familier, beaucoup trop familier. C'était ... son propre numéro. Comme s'il s'était envoyé un message à lui-même. Mais ce n'était évidemment pas le cas et cela le rendait perplexe, surtout avec le message qui était un véritable pavé.

Surpris et curieux, le squelette se mit à lire :

« Encore une fois, je ne sais plus quoi faire, où donner de la tête. Je m'efforce d'être puissant, aussi puissant que peut l'être un monstre, mais chaque L.O.V.E que j'obtiens m'éloigne de moi-même, de qui je suis vraiment, de ce qui compte pour moi. Je deviens fou, complètement fou, et si cela continue je me transformerais de moi-même en poussière. Qui s'en plaindrait ? Mon frère peut être. Mais même lui ne me vois que comme Papyrus, le tyrannique chef de la garde royale. Comment puis-je continuer à vivre alors que c'est pour lui que je fais tout ça ? Que je faisais tout ça. A quel moment ai-je changé, ai-je commencé à m'acharner sur lui ? Tué ou être tué ... cette logique me rend fou. M'a rendu fou. Est-ce trop tard ? Le retour en arrière est impossible ? J'en viens à regretter ma jeunesse, cette jeunesse ou j'étais faible mais heureux, avec mon frère qui m'aimait. »

Papyrus écarquilla les yeux, encore plus choqué qu'il ne l'était déjà. C'était quoi ce bordel ? Il en était maintenant sûr : c'était bien quelqu'un d'autre qui lui avait envoyé ceci. Mais ... ce quelqu'un d'autre en était-il conscient ?

Après réflexion, ce message ressemblait à une confession intime. Cet autre 'Papyrus' écrivait sans doute une espèce de journal et ce message n'aurait jamais dû être envoyé. La question était maintenant : qui était cet autre lui ?

Par le biais d'un téléphone  { Undertale }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant