J'ouvris les yeux avec peine. Les rayons fluorescents que produisaient la machine au dessus de moi m'aveuglait. J'essayais de me relever,mais aucun de mes membres ne voulu bouger. Je fus obligé de rester allongé sur cette table en métal froid. J'étais attaché avec des lanières de cuir. Je tournais la tête pour, potentiellement,reconnaître le lieu où je me trouvais. Malheureusement je ne vis que des murs d'un blanc immaculé et une petite lumière blanche encastrée dans le plafond. Aucune décoration, rien qui puisse me donner une idée de ma position. En regardant à l'opposé je vis une fenêtre teintée. On ne pouvait pas voir ce qu'il y avait de l'autre côté, peut-être m'observaient-ils. Je n'en savais rien, je voulus crier, mais aucun son ne sortis. Sans m'en rendre compte les larmes commencèrent à couler le long de mon visage. Mes yeux me brûlaient, ils me piquaient. Ma boîte crânienne allait exploser.J'avais peur, mes parents savaient-ils que j'avais disparus ? Depuis quand suis-je ici, je ne m'en souvenais plus. J'ai perdu la notion du temps, tout ce que je sais c'est que cet endroit me donne des frissons. Après cette réflexion je vis un bloc encastré dans le mur, quelques secondes plus tard il glissa sur la droite, laissant place à des scientifiques en blouses blanches. Mais que faisaient-ils ici. J'ai l'impression de les connaître. Pourquoi sont-ils ici ? Pourquoi continuent-ils de me suivre ? Ces questions j'aimerais les leur poser mais ma voix continue de faire des siennes.Un des scientifiques s'approchait de moi avec une cloche en verre entre ses mains. A l'intérieur se trouvait une seringue remplie d'un liquide vert fluorescent, le même que les rayons au-dessus de moi.Sans même prévenir ils commencèrent à crier : «IL EST RÉVEILLÉ ! PRÉVENEZ LES !». Puis, le noir complet, ils avaient dû m'injecter le contenu de la seringue. Je les entendis parler entre eux avant de sombrer dans un sommeil artificiel : «Avec ça vous ne serez plus jamais déçus».
Je me réveille en sueur. Je regarde autour de moi, je ne suis plus attaché et mes posters ainsi que les murs bleus de ma chambre sont toujours présent. Je baissais les yeux et je vis mes mains, elles étaient pleines de sang. Mon bras me faisait atrocement mal en le regardant de plus près il y avait un numéro écrit au feutre noir:0. Je ne me souvenais plus de rien. Je sortis de ma chambre avec pour but de trouver de quoi manger. Mais à peine levé je sentis le sol se dérober sous mes pieds. J'essayais de me rattraper à la rambarde des escaliers qui s'arracha sous mon poids. Puis, plus de sang sur les mains, le sol ne tremblait plus et surtout plus aucun bourdonnement dans mes oreilles. J'avais agrippé si violemment cette rambarde qu'un morceau était resté accroché à ma main. De surprise, je hurlais si puissamment que les vitres se brisèrent.Elles étaient déjà fissurées, le vent sifflait. Sur le coup j'étais complètement perdu, je pris la décision de regarder par l'encadrement de la fenêtre. Le ciel bleu avait laissé sa place à un rouge orangé, le vent soufflait de plus en plus fort, les orages grondaient. Les voitures étaient écrasés par les nombreuses poussières amenées par le vent. La végétation luxuriante avait repris ses droits. Tout était abandonné. Une vision d'horreur,j'étais tétanisé. Les escaliers n'existaient plus, je ne savais plus où j'étais. Je voulais retourner dans mon ancienne vie. Dehors je vis passer une voiture, le seul signe de vie depuis que je me suis réveillé. Sur les portes de mes voisins était peint un symbole qui m'était jusque là inconnu. Avec des chiffres de chaque côtés du symbole. En descendant les décombres, sur le seul meuble encore en bonne état, était posé une boite métallique. Cette boîte contenait des masques ainsi que de la nourriture. Il y avait aussi un petit objet en plastique, je suppose qu'il servait à déterminer si l'air était contaminé. Je ne savais pas depuis quand cette nourriture était là, mais mon estomac criait famine. J'entendis un grognement, dans ce qui restait de ma cuisine. Je criais le nom de ma mère à travers les débris. Mais je ne reçu aucune réponse. Les grognements c'étaient arrêtés. Je commençais à devenir anxieux.Petit à petit je me rapprochais de ces bruits, ils avaient repris.Arrivé dans la pièce je pensais pouvoir apercevoir une silhouette humaine, je vis seulement ma mère. Elle n'avait plus rien d'humain.Ces yeux, ils étaient dénudés de couleurs, elle était aveugle. Sa peau était sale, comme si elle n'avait pas été lavée depuis des années. Ses vêtements étaient déchirés, le sang avait séché sur elle. Elle portaient des marques rouges qui ornaient sa peau brûlée par l'air toxique. Je l'avais remarqué car dans la boîte posée sur la table du salon le détecteur était sur le rouge, ce qui signifiais que l'air était hautement toxique. Aucuns humains normalement constitué ne pouvait survivre. J'étais dans l'incompréhension.
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L'expérience
Science FictionUne petite aventure pour un projet d'école. Je vous laisse découvrir tout ça! :) è-è Non il n'est pas terminé ! è-è #27 sur 160 catégorie mystère