Entre 2Feux

Chapitre 6

Salut à tout le monde . Tout d'abord je voudrais vous présenter mes  sincères excuses pour tout ce temps que je suis resté sans publication de nouveaux chapitres de Entre 2Feux.
Ce désagrément est surtout dû à mon emploi du temps plus que chargé ces derniers mois . Et j'espère pouvoir de nouveau satisfaire une partie de vos désirs de lecture . Merci✌✌✌

Il faisait très tard quand Omar gara sa voiture devant la maison , à cette heure tout le monde devait déjà être au lit , tout le monde sauf évidemment sa femme, qui n'avait pas réussi à le joindre toute la journée . Ce n'était pas la première fois que Omar s'absentait mystérieusement toute la journée. Et cette fois ci Codou avait bien l'intention de savoir où était son mari.
Elle l'aperçut sortir de la voiture , et elle s'empressa de descendre les escaliers pour ouvrir la porte.
Omar était étonné de voir cette dernière debout à cette heure , n'empêche il franchit la porte sans dire mot pour rejoindre directement sa chambre.
Codou fini d'éteindre les lumières avant de rejoindre la chambre elle aussi , Omar se préparait à se coucher et Codou lui dit alors
- Gueye *ba diam nga yendo ( tu as passé une bonne journée)
- alhamdoulilah* tout c'est bien passé , répondit ce dernier
- alors cette fois tu vas me dire où est ce que tu étais au point de ne même pas pouvoir répondre au téléphone , tu sai...
- Codou ne me soule pas il fait nuit et j'ai vraiment pas envie que Amina nous entende , combien de fois dois je te dire que je n'ai aucun compte à te rendre
-* yaw dal ni rek (c'est toujours comme ça avec toi ) tu sa....
-Codou qu'est-ce que je t'ai dit tout de suite ? S'il te plaît ne m'énerve pas , ok
- D'accord comme tu veux , je te prépare à dîner?
- Non , c'est bon , j'ai pas faim
- d'accord alors je vais me coucher , à demain
-oui , il vaudrait mieux .Il fait tard , finalement il faut que je prenne un bain même

Ainsi c'est avec un cœur meurtri que Codou se résigna à se coucher . Un sentiment de désarrois profond rongé la belle dame depuis quelques années , il faut dire que elle ne retrouvait plus son tendre et expressif mari qu'elle avait connu dans le passé , Omar ne communiquait plus trop avec sa femme comme avant.
Mais comme on dit souvent, l'argent fait souvent tomber les masques.

"...Alahou Akbar Alahou Akbar La Ilaha ilala ..."

Que la nuit passait vite surtout pour ceux qui ne pouvaient se passer de répondre à l'appel du muezzin pour la prière du Fadjar.
Kiné était debout comme d'habitude pour la prière mais aussi pour se préparer à aller au travail , son fils qui ne priait que rarement ne songeait même pas à se réveiller à cette heure-ci
Alors après avoir fini de se préparer elle entra dans sa chambre pour le réveiller

- Abdou , Abdou
-hun ,Oui
- *yaw diougal (lève toi) même si personne ne peut te faire prier , lève toi pour te préparer à aller à l'école
- d'accord ,maman j..
-discute pas , lève toi tout de suite
Le jeune homme  leva sa tête pour regarder sa maman avant de répondre de nouveau
-maman recommence pas avec tes habitudes va travailler moi je connais le chemin de l'école , je te l'ai dit l'autre jour , alors s'il te plaît va travailler
- D'accord de toute façon , je vais appeler tout à l'heure Patrick , et aussi réchauffe le repas à ta descente
-D'accord comme tu veux
Sur ce la dame pris congés de son fils en se disant dans sa tête *ki dou changé (il ne changera jamais)
Et aussitôt après le depart de sa mère Abdou se leva pour se préparer . Il pris sa douche avant de mettre sa tenue. Il s'empressa d'aller devant la route national pour attendre le bus qui allait du côté de son école .
Après quelques minutes de route il descendu de la voiture avant de continuer le reste du parcours à pieds
Il était 8h 4min quand il arrivait devant l'école et le vigile était sur le point de fermer la porte alors il cria
-attendez monsieur
- Encore toi jeune homme , aujourd'hui tu es en tenue mais tu es en retard la prochaine fois je ferme la porte
-Comme vous voulez
Répliqua t-il avec un air très insolent
Il faut dire que l'on ne se débarrasse pas du jour au lendemain de ses vices.