5 Imane

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"N'en soyez pas si sûr miss" cette phrase tournait en boucle dans sa tête. Avait-il réellement l'intention de la revoir ?

Tête contre le hublot, elle se revoyait dans ses bras, ses lèvres sur son front. Un sentiment de bien être l'avait envahit à cet instant. Pourquoi se sentait-elle en sécurité à ses côtés alors qu'il l'a troublait énormément ?

Un petit sourire vient se loger sur ses lèvres quand elle s'est rappelée de la réaction de son amie.
En effet, après le départ de Imran, Diane l'avait presque bombarder de questions.<< Je suis certaine que tu ne le laisse pas indifférent >> avait-elle affirmé. Diane est la soeur qu'elle n'a jamais eu.

Après douze longues années, elle retournait dans sa ville natale. Sa chère tante lui manque tellement. À la mort de ses parents, elle s'est occupée d'elle comme sa propre fille, elle a pris en main les affaire de l'entreprise ... Son entreprise

Son coeur se serra à cette pensée. Ses parents lui manque énormément

-voulez- vous quelque chose à boire?

La voix de l'hôtesse la fut sortir de ses pensées.

- un jus d'orange s'il vous plaît.

Assis derrière son bureau,tête calée sur le dossier de son fauteuil, Imran avait toutes ses pensées dirigées vers la belle Imane, Ce bout de femme qui s'amusait à le défier. Jamais une femme ne lui a ténu tête comme elle l'avait fait. Elle était si différente des autres femmes perfides et mesquines qu'il fréquentait. Sa peau caramel, sa silhouette frêle et ses lèvres charnues, Imran aurait voulu les capturées mais
Ils s'était contenté d'un simple baisé sur son front pour ne pas la brusquer

Ses pensées furent rompues par un bruit, il releva ses yeux vers la porte .

- Je suis vraiment désolée monsieur j'ai essaié de l'arrêter mais...

- Ne vous inquiètez pas Margueritte. Laissez nous seuls

-bien monsieur

Elle ferma la porte derrière elle. Une fois seuls il se leva et enfonça ses mais dans ses poches. Cette femme perfide l'avait mis de mauvaise humeur.

- Je peux savoir ce que tu fais ici sam ?demanda-t- il avec humeur

-mon amour. Gloussa-t-elle en s'avançant vers lui

- Réponds!

Il a parlé si fort qu'elle sursauta. Son sang se figea

- Je... Je viens te voir mon chéri. Ça fait exactement un mois que je n'ai plus de tes nouvelles et...

-Assez ! Sa voix était grave et remplie de colère. Je sais exactement ce que tu veux sam et tu n'aura plus rien venant de moi maintenant sors de mon bureau je ne veux plus te revoir.

- je ne comprend pas tu veux dire que...

- Que tout est fini. Tu croyait vraiment que je n'était pas au courant de tes petites galipettes avec jack carter ?

Un sourire cruel se dessina sur son visage dur lorsqu'il l'a vu blemir. Certe sam était une très belle femme, mais elle était comme toutes les autres: elles ne s'intéressaient qu'au pouvoir et à
son argent. Elles vendraient leur âme pour de l'argent

Ce genre de femme, il les connaissait par coeur. Elles ne reculeraient devant rien pour obtenir ce qu'elles veulent. Et cette vipère qui se tenait là, devant lui n'en fait pas l'exception.

- je... Je peux tout t'expliquer s'il te plait écoute m...

- Basta ! Sors maintenant !

Elle lui lança un regard noir et pivota ses talons aiguilles qui martelais le sol avant de s'en aller.

~

Cette terre beignée de soleil, ces portails en argent et ces maisons faites d'argile lui avaient tant manqués. Lorsque Imane s'arrêta devant sa maison d'enfance, toutes ses souvenirs sont revenus au galops. Une larme roula sur sa joue. Elle aurait voulu que ses parents soient la. Elle s'empressa d'effacer larme sur sa joue avec le revers de sa main avant d'appuyer sûr la sonnette.

La porte s'ouvre sur oummou, la gouvernante de sa tante. Elle darda un regard maternelle sur elle avant de la prendre dans ses bras.

- Qu'est-ce que tu as grandi ma petite Ima.

Elle se décolla d'elle pour mieux la regarder.

Oummou était une bonne personne avec un coeur pur. C'était elle qui s'est occupée d'elle à Seattle jusqu'à ses dix huit ans avant de retourner à Tombouctou.

- Aller viens ne reste pas aux portails.

Une fois à l'intérieur elle se rendu compte que rien avait changé dans la maison. Tout était comme il y'a douze ans. elle monta les marches à la quête de sa chambre. S'arrêtant devant sa chambre, elle retournait respira un bon coup d'air avant de pénétrer celle-ci. Elle était intacte , rien avait été déplacé constata -t-elle.

Elle se dirigea vers son balcon pour admirer le soleil couchant. La vue était magnifique.

Éprise d'un milliardaire (  Histoire Non Corrigée) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant