Chapitre 1

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-«“Cette tragédie est née d'une guerre. Comme beaucoup de tragédie. Cette folie s'est transmise à d'autres, comme beaucoup de maladies. Nous, peuple, transformons les guerres des autres en comédies saine. Car nous, peuple, sommes sains et gais. Car nous, peuple, sommes Nécropoliens.”, c'est ce qu'a dit Polyclès après avoir vaincu les Vibons.», dit un scientifique assis sur une table de la salle à manger.

-«J'ai toujours été fasciné par ce personnage, depuis qu'il est au pouvoir, j'ai l'impression que la Vraie Nécropole reprends la force que son peuple avait d'antan.», dit une scientifique à l'autre. 

-«Je sais qu'il a remonté notre peuple dans la joie mais pourtant... Je sens que quelque chose ne va pas chez lui... Il devient bizarre des fois... À sa victoire face à Minos, il lui a écrasé la face par terre avec sa semelle tout en se marrant... Je ne crois pas que c'est une très belle image.»

-«Vraiment ? Moi, je trouve que ça colle bien au personnage. Et puis, toutes personnes se mettant en travers du chemin de la Vraie et Droite Nécropole ne sera pas épargnée !», dit fièrement la scientifique, la main gauche sur le cœur.

-«Pas la peine de sortir l'hymne, la nationaliste... De toutes façons, depuis qu'on est ici on ne fait que regarder derrière nous... C'est quand notre peuple arrêtera de se retourner que l'on pourra vraiment parler d'être mieux que les autres, là...», dit l'homme blasé.

-«Avec toi Jérémy, on ne peut jamais se mettre d'accord... Nous sommes un peuple fort ! Avec ou sans dieux, notre force et notre fierté ne changera jamais ! C'est pourtant simple à comprendre !», s'énerva un peu la dame en défroissant sa longue veste jaune.

-«Pfff... Si tu le dis... À la base, je parlais de ça comme nous pouvons enfin cette nouvelle mission, de la part de ton Divin souverain, justement.», dit le scientifique en fouillant ses papiers.

-«Ave Polycles ! Milites te saluant !», dit fièrement la jeune femme, encore une fois, la main gauche sur le cœur.

-«Tu ne sais pas à quel point j'ai envie de t'éclater quand tu fais ça...», dit l'homme énervé en fermant sa blouse jaune et quittant la pièce.

S.A.T.A.N. 1.0Où les histoires vivent. Découvrez maintenant