Chapitre 11.

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Ses mains, sa peau, étaient d'une douceur extrême. Mais ses actes, eux, n'avaient rien de doux, ils étaient sensuels, et même un peu brutaux. Antoine n'était pas ma première fois, mais avec mes exs, on était plutôt... Comment dire... vieux couples classique. On ne faisait rien de fou, et surtout c'était toujours les deux même positions, même avec celui avec qui je suis restée quelques années. Et ça ne durait pas plus de 4 minutes en moyenne. Mais honnêtement, j'ai toujours pensé que c'était normal, et que c'était comme ça pour tout le monde. Je sais que ça ne se fait pas de comparé mais c'était plus fort que moi. Avec Antoine, tout était différent, j'avais l'impression de enfin découvrir ce qu'était le sexe. Et j'adorais ça. J'adorais tout, il semblait déjà savoir ce que j'aime, et des fois avant même que je le sache moi-même ! Au bout de quelques minutes de missionnaire intense, pendant lequel son regard me fixai avec envie, il s'approcha de mon oreille et me dit d'un ton autoritaire : 

Antoine : Met toi à quatre pattes.

J'obéis et même si je savais ce qu'il allait faire, j'étais vraiment étonnée. Malgré les quelques fois ou on l'avait fait, c'est quand-même que le premier soir où je dors chez lui ! Mais une fois qu'il entra en moi, j'eus une sorte de soupire de plaisir qui balaya toutes mes mauvaises pensées. Et là, l'intensité du plaisir, qui était déjà très forte, doubla. Il avait ses mains sur mes fesses, qu'il tenait fermement, et moi j'étais tout  d'abord en appuie sur mes mains, mais les sensations et les vagues de plaisir étaient tellement forte que je m'étais mise sur les avant-bras. J'étais aux anges, je n'arrivais même plus à retenir mes gémissements. J'ai joui au moins trois fois, et soudain mon corps commença a ressentir la fatigue. Je n'avais plus de force et surtout je ne mouillais plus. Donc chaque coup de bassin était devenu douloureux, et punaise il n'y allait pas doucement. Je n'osa pas lui demander d'arrêter tout de suite car encore une fois, j'étais la seule à avoir fini.  Mais très vite, je ne faisais plus du tout de bruit et on pouvait voir que j'avais mal. 

Moi : Eum.. Tu n'arrives pas à finir ? ... 

Qu'es ce que c'est gênant.. 

Antoine : Ouais, non, j'ai du mal. Pourquoi tu veux arrêter ? 

Heureusement qu'il ne pouvait pas voir mon visage, j'étais tellement honteuse. 

Moi : Ben.. Ça commence à me faire mal.    

Il se stoppa d'un coup, et mis ses mains sur mes hanches. 

Antoine : Très bien, ben on arrête alors. 

Je me sentais vraiment mal. En trois rapports il n'avait pas fini une seule fois. J'ai commencé a me remettre totalement en question. Es ce que j'étais pas assez jolie ? Pas assez sexy ? Je le faisais mal ? Oui c'est sûrement ça, je le fais mal. Moi j'ai l'impression d'être au paradis grâces à lui, alors qu'il doit s'ennuyer. Pendant que je me posais trente milles questions, il s'enleva, et enleva sa capote. J'étais toujours dos à lui, et je remis vite ma culotte et mon t-shirt. 

Antoine : Bon. On se remet un film et on le regarde vraiment ? 

Moi : Ouais.. 

Il avait toujours son si joli sourire, alors qu'il devait être déçu. Il me faisait me sentir tellement à l'aise que je n'y pensais plus, je n'arriverais pas à exprimer mon ressenti mais c'était comme-ci j'étais dans un rêve, un film. La réalité n'existait plus et je n'avais aucune crainte ou doute. Nous nous sommes endormis dans les bras l'uns de l'autre alors que jusqu'à maintenant je détestais ça. Au beau milieu de la nuit, mes yeux se sont doucement ouverts et d'un coup j'eus un pincement au cœur. 

MON NINNIN ! 

Je me suis précipitamment assise sur le lit en cherchant à tâtons dans le lit. Antoine s'était réveillé dès que je m'étais mise à bouger et me dit de sa voix fatiguée, qui était plus grave que d'habitude : 

Antoine : Qu'es-ce qu'il y a ? Tu cherches quoi ? 

Moi : Mon NinNin !!   

Il se frotta un œil et me dit : 

Antoine : Je l'ai pas vu, tu l'as pas encore sorti de ton sac, je crois. 

Mais what ? 

Je me leva et constata qu'il avait raison. Depuis tout ce temps je n'avais pas ressenti  le besoin de mon doudou. Sans un mot de plus, je colla le ruban de mon NinNin sous mon nez et je me glissa dans le lit mais pas sur lui, à côté et même tournée dos à lui. Ça peut paraître bizarre, mais je suis vraiment accro à mon doudou, j'en ai besoin pour regarder des films, je ne suis pas capable de dormir sans et dans un sens général, quand je suis posée en mode détente j'en ai besoin. Mais là, je n'y ai pas pensé du tout. Une psychologue m'avait dit un jour que je pourrai m'en séparé que quand j'aurai rempli un gros manque d'affection et surtout un manque de sécurité. Mais même après des années avec mon ancien copain, je n'avais jamais laissé mon NinNin. Mais lui ? JE LE CONNAIS QUE DEPUIS QUOI ?! MÊME PAS 2 SEMAINES ET JE L'AI VU QUE DEUX FOIS !! Bon après.. Tout est allé super vite, on a déjà couché ensemble par exemple.. Comme vous pouvez le voir, ce petit événement m'a vraiment fait paniqué ! Il a rien dû comprendre, mais il s'est simplement rendormis. Je me suis blotti dans mon coin, le doudou collé à mon visage. Le lendemain passa relativement rapidement, nous nous sommes réveillés super tard, au début d'après-midi et nous avons juste coucher. Vers 16 heures, il me déposa à la gare et je suis rentrée chez moi avec une impression d'être remplie d'amour. 




On est pas en couple !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant