Dernier jour de cours

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Le lycée, mon enfer personnel. Surtout les cours de maths avec monsieur Forche alias "l'homme le plus ennuyant de la Terre". Je passais donc tout son cours à essayait d'imaginer le cadeau qui m'attendais à la maison lorsque soudain ... 

« Mademoiselle  Harper ! Cette leçon est extrêmement importante ! Comment voulez-vous réussir dans la vie si vous ne savez pas résoudre une équation différentielle du quatrième degrés comprenant deux nombres inconnus ? Vos parents ne payent pas une fortune pour que vous n'écoutiez rien de mon cour ! Concentrez-vous ! » Hurla monsieur Forche ce qui eu pour conséquence de réveiller la moitié de la classe. L'autre moitié ne broncha pas, tous trop occupés par leurs occupations : envoyer des messages, faire des origamis ou bien encore s'occuper de la lourde et difficile tâche que représente la pose d'un vernis rose fluo.

J'oubliais tout les gens présent dans la salle pour me concentrer sur la dernière phrase prononcer par monsieur Forche et qui avait particulièrement retenue mon attention. Une fortune ... C'était bien vrai. Mes parents sont artistes, mon père est musicien et ma mère est peintre, ce qui fait que leurs revenues ne sont pas fixes et que nous sommes loin d'être riche. Pourtant je suis scolarisée au Rosens High School , le lycée de New-York le plus réputé mais aussi le plus cher. On peut le dire, c'est très clairement le lycée le plus huppé de la côte Est, bon nombre d'élèves sont des filles et des fils de millionnaires. Ici, vous pouvez être scolarise du jardin d'enfant jusqu'à l'obtention de votre diplôme, à condition d'y mettre le prix bien sûr. 

Je   me suis toujours demander comment mes parents faisaient pour me payer une place dans cette école et surtout pourquoi je suis la seule à y être inscrite alors que mon frère et ma sœur sont dans le lycée public juste à côté de chez nous ? J'ai toujours eu l'impression d'être une... privilégiée par rapport à Stacy et Andy. D'ailleurs Stacy me l'a toujours fait remarquer, me traitant de "chouchoute" ou encore d'"enfant gâtée". Je ne peut malheureusement pas dire le contraire, c'est vrai que je n'ai jamais manquer de rien et que j'ai toujours obtenue ce que je désirais, même si mes demandes étaient loin d'être extravagantes toute fois. Effectivement je n'ai jamais manquer de rien alors que je voit bien les factures s'entasser sur le bureau de ma mère. Mais je n'ai jamais eu le courage de demander comment ils peuvent me payer le dernier   I-Phone si ils n'ont même pas assez pour payer l'électricité ou l'eau ? 

Enfin, le cours de maths se termina sur cette dernière pensée et je pus me rendre à la cafétéria pour le déjeuner, le cours de monsieur Forche étant le dernier de la matinée. 

Au fur et à mesure que je me rapprochais du self, je voyais tout les regards se tourner vers moi. J'essayais néanmoins de ne pas y prêter attention, après tout j'avais l'habitude que l'on me regarde où que j'aille. Attention je suis loin d'être égocentrique ou narcissique ! Je ne suis pas une de ses pom-poms girls stéréotypée : blondasse peroxydée  et qui sortent avec le capitaine de l'équipe de football du lycée. Je me suis toujours considérée comme étant  une fille banale. En effet, je ne fais qu'un mètre soixante-huit, toujours accompagner d'un jean et de mes converse blanches. Mon seule trait distinctif se trouve au niveau de mon visage. Il est encadré de long et fin cheveux roux flamboyant. Je suis la seule "rousse" de tout le lycée, facile de me repérer dans la foule. Je possède également des yeux verts émeraudes dont je suis assez fière. Je trouve les yeux marrons... sans profondeur en règle générale. Je n'ai jamais comprit ce que les gens me trouver je suis loin d'être incroyablement belle, je ne suis pas stupide mais je suis quand même loin d'être un génie et par dessus tout :  j'aime être seule.

 De toute ma courte vie je n'ai jamais acceptée qu'Ella, ma meilleure amie. Être entourée d'une masse de gens m'oppresse et me met grandement mal à l'aise.  Et malgré ça, tout le monde cherche ma compagnie. J'ai même parfois l'impression que le simple fait de me parler rend leur journée heureuse. Tout le monde est toujours extrêmement gentille avec moi, y compris mes professeurs. Enfin, il ne faut pas compter monsieur Forche, ça semble être la seule personne qui se permet d'être odieuse avec moi. Parfois j'en suis heureuse. Ça me rassure de voir une personne avoir un comportement normal avec moi. Quand j'en parle avec Ella, elle me dit que je dois être maso. En effet, quelle personne saine d'esprit prendrez plaisir à se faire hurler dessus de temps en temps ? Cette gentillesse à outrance de la part de mes camarades à aujourd'hui atteint un stade supérieur compte tenu de l'"événement" de la journée du lycée. Depuis ce matin, j'ai du entendre 100 fois :

L'héritièreWhere stories live. Discover now