Parade de Yokai

Okuri inu

Après la découverte d'un corps en lambeaux, la police enquête toujours sur la disparition de 5 personnes, toutes dans la région du mont Takao préfecture de Tokyo. Les autorités demandent de garder la plus grand prudence si vous circulé dans cette région.

Encore un malade mentale! me dis-je en éteignant mon poste de radio avant de remettre ma main sur mon volant. Tous ces trucs là me faisais peur, surtout en temps que marchand de glace, on ne sais jamais qui on a devant soi. Il fallait que je soit prudent, il est 21h la nuit commençait à tomber comme les températures. Le mont Takao dans lequel je m'étais engagé c'étais assombris peu à peu. Je commençais doucement à somnoler bercé par les courbures en zig-zag de la route et ma longue journée éreintante ne m'aidait pas, mais lorsque mes phares éclérairent une forme humanoïde sur la route, un éclaire d'adrénaline parcoura tous mon corps et j'enfonça les pédales d'embrayage et de frein brusquement. Le camion pilla mais ne pus s'arrêter à temps, la chose tapa contre le capos avant de passer par dessus le pare-brise. Mon airbag s'activa et impuissant je viens m'encaster dessus, je sentis une sention de brûlure sur le visage, en plus de la grande douleur que me provoca ma ceinture. Je me réveilla quelques temps plus tard, j'avais du m'évanouir...

Je désenclancha ma ceinture, j'ouvris ma portière et sortie de mon camion. Encore sonné et sous le choc, je ne savais pas quoi faire... J'alluma la lampe de mon téléphone avant d'aller devant mon véhicule, il n'y avait rien, pas un homme, pas une bête pas même une trace de la chose qui avait été éjecté par mon camion... Je ne suis pas fou tous de même ! Je suis juste .... fatigué ! Oui c'est ça fatigué. il faut que je rentre me reposer.

Je fait le tour de mon camion pour vérifier qu'il ne soit pas endommagé puis ne remarquant rien, je remonte. Je tourne la clé pour partir mais le camion ne démarre pas... Je répète l'opération un dizaine de fois dans l'espoir qu'elle veuille bien redémarré sans succès.

Je pris alors mon téléphone en main et j'essaya d'appeler les dépanneurs mais je ne captais rien dans ce passage montagneux. Si je ne contacte pas les secours, personne ne viendra m'aider... Mais il pourrai m'arriver un tas de chose sur la route si je part à pieds sur la chaussée. Pendant une vingtaine de minutes, je pesa le pour et le contre.

C'est finalement armé d'une grosse lampe torche que j'avais retrouvé dans ma boîte à gant, mon gillet jaune, et mon téléphone que je m'engaga sur la route sinueuse pour aller dans l'endroit qui capte le plus proche.

Voila une bonne heure que je marche et ça ne capte toujours pas, je suis si épuissé que l'idée même de rebrousser chemin me persuade à continuer d'avancer. Je me sentis bête, j'aurais du rester dans mon camion et piqué un somme ! Mais bon ce qui est fait est fait.

J'entendis le chant d'un oiseau au loin et tout à coups, je me sentis épié, un long frisson grimpa le long de mon corps, je me retourna allors pour identifier la source de mon malaise. Au loin, je pus apercevoir un chien ou non plutôt un loup vue la démarche. Je ne m'inquièta pas outre mesure devant le prédateur. Enfin jusqu'à que je remarque que le brouillard c'était levé et que l'animal continuait inlassablement à me suivre. Inquiet, je décida d'entré dans la forêt qui borde le côté gauche de la route, dans le but de le dissuader de me suivre. Lui qui était sur la route du côté droit me suivit sans hésité mais restait quand même à bonne distance.

C'était et de loin la pire idée que j'avais eu dans ma vie. La végétation semblait liguée contre moi, les grosses racines me faisaient trébuché sans cesse, il commençait à pleuvoir des cordes et la terre de la "petite" forêt se transformait lentement en gadoue qui collait à mes chaussure et me faisait glisser tandis que le prédateur que je regarderai du coin de l'oeil me suivait imperturbablement. Il va bien finir par me lâcher !

C'est ma lampe qui me lâcha en s'éteignant d'un coup. Je me dépêcha d'utilisé mon télephone et pus constater que quand je m'arrêtais le canidé aussi s'arrêtait. Étrange comme comportement pour un animal... Grâce à ce que j'avais vu, je me laissa tombé sur une racine en disant à haute voix:"ce que ce voyage est épuisant". Je ne sais pas trop pourquoi j'ai fais ça mais je l'ai fais. La bête resta de marbre, bien qu'au moment ou je me suis laissé tombé, elle voulu me sauter dessus. Une fois assez reposé, je me leva et repris ma route, je fis plusieur petit arrêt comme celui-ci. L'animal ne broncha pas... Et ça me terrorisais, une bête normal se serai décourager ou aurai attaquer depuis lontemps non ? Mon instinct me hurlait de fuire aussi vite que possible.

Ma santé mentale ne vas pas tenir le coup si ça continue... Je dois essayé le tout pour le tous, pour chasser la bête, la lampe torche en main, je fonça sur le loup en courrant tous en l'éclairant avec mon smartphone et en criant de toutes mes forces dans le but de le faire fuire.

Le loup ne sembla même pas impressionné, il ne bougea absolument pas. Alors que je lui fonçais toujours dessus, je glissa et trébucha sur une grosse racine au sol. Je tomba....

Le Mont Takao à encore fait des victimes. Ce matin, la police va retrouvé un camion de glace stationnée sur la route, quarante-quatre kilomètres après, au beau milieu de la forêt, ils retrouvent le cadavre en lambeaux portant un gillet jaune de ce qu'ils pensent être le conducteur. La police retient la piste d'un animal sauvage. La B.S.A.Y séction spécial de la police prend les reines de cette affaire.

P1: *coupe le son de la radio* Alors on a quoi d'après toi ?
P2: l'Okuri inu: attaque pendant la nuit, apparaît après le chant du yosuzume qu'on a vue pas très loin, zone forestière et montagneuse, victimes déchiquetés....
P1: Faut juste faire attention à ne pas tombé.
P2: Si tu veux vivre oui... Les chefs le veulent vivant.
P1: Mais quelle galère !