Les inconnus

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            Après avoir établi le campement à l'orée de la foret,  le cinquième jours après notre départ, nous avons commencé à manger et nous mettre à l'aise, enlevé les équipements... Au menu, viande séchée et fruits récupérer sur un bosquet, avec de la bière.

"Que sont ce fruit Haron ?

- Des baies D'Histia, originaires de cette régions, ce sont des fruits très nutritifs.

- Je n'en avait jamais manger avant aujourd'hui.

- Ce ne sont pas des aliments habituellement importé au cha..

- Ce sont aussi des baies très utiles pour faire des onguents, et des remèdes pour certains poisons, mon prince. Dit une voix derrière nous."

Je me retourna mettant ma main sur mon pommeau, près à tirer mon couteau, mais je ne vis qu'une ombre sous les arbres, il était massif, et à coté de lui une ombre plus petite et beaucoup plus fine se cramponnait à lui, un bras sur les épaules.

"Montrez vous, demandais-je aux inconnus, et pas de geste brusque et pas d'armes, cet homme est sous ma protection. Ai-je finis en pointant du menton le prince.

-Ne vous inquiétez pas. Dit il en avançant, je suis dans le même camp que vous, et cette femme est sous ma protection.

-Approchez vous du feu !"

Quand ils s'approchèrent le spectacle était horrible, le grand homme faisait dans les deux mètres si ce n'est plus, roux, sa mâchoire était carrée, et sa peaux du cou était brulée depuis peu, il avait des yeux fatigués, et des cernes énormes, son nez était violet, sa cape déchirée et sa tunique tachée de sang sur le torse... Le pire restait la fille qui se tenait à lui, elle avait le visage vers le sol, un bon avant bras gauche en moins, une manche nouée à la place, imbibé de sang. Ses cheveux étaient brun foncé et elle portait une arme à la ceinture, je l'observais, quand je me dis qu'elle ressemblait à quelqu'un que j'ai déjà vu au château. Quand elle leva la tête, je cru voir la mort, un visage blanc, un regard vide, elle me disait quelque chose...

"Aphrine ? Ma soeur ? que t'es t'il arrivé ? s'exclama Sim.

-Aidez nous je vous en pris, dit elle avant de perdre connaissance."

Pris au dépourvu j'ai porté la femme dans la tente et l'ai mise dans la couchette.

" SIIIIIM ! criais-je au prince, qui semblait resté abasourdis par ce qui venait  de ce passer. Je ne sais pas comment la sauvé !

- Excuse moi, laisse moi avec elle, reste dehors, et occupe toi de lui. Dit il d'en dehors de la tente.

                           Je dis au grand type de s'assoir, lui tendis un bout de viande séchée, et des baies, il mangea en silence avant de me dire :

"- Mon frère, pourquoi ne me pose tu pas de question ?

- Tu as l'air bien trop faible et fatigué à l'heure qui l'est pour nous raconter quoi que se soit qui est un sens réel, demain tu sera surement en meilleur état, tu veux boire quelque chose ?

- J'ai ce qu'il faut, merci. Sur ces mots il sorti une gourde d'un des replis de ce qui lui restait de cape, la soupesa, ausculta,  et soupira. Il semblerait que, j'accepterais volontiers à boire, ma gourde est foutue...

Je lui tendis la mienne, remplie de bière:

"Tiens, lui dis-je. Puis je savoir ton nom, mon frère ?

- Merci, Il renifla le liquide, sourit et bu. Je suis Sart, protecteur de Aphrine la guerrière, fille du roi de Fonlin. Tu ne te rappelle pas de moi surement, cela fait 5 ans que nous sommes partit du château la princesse et moi. 

- Toi non, elle vaguement, lui répondis-je.

-Je vois."

Un bruit dans la tente attira notre attention, je me retournais vers la tente, m'apprêtant a demander à Sim si tout allait:

"-BORDEL ! cria-t-il de l'intérieur de la tente.

-Je reviens. dis-je à notre invité.

Je m'approcha de la tente et demanda à Sim si je pouvais entrer, il me répondit par un grognement.

"-J'entre alors."

En rentrant je ne m'attendais pas à un tel spectacle, la princesse nue quasiment couverte de bleus, de blessures. Et Sim à coté en train d'essayé de lui nettoyé ses blessures.

-Ils ont l'air d'avoir combattu, mais contre qui ? m'avançais-je. 

-Ils ne se sont pas battu, du moins pas elle, elle a été torturée, violée tout ce que tu veux, sauf se battre, elle a faillit perdre tout son sang, encore heureux que l'un de nous deux à suivi les cours de médecine de base, sinon elle serait morte.

-Cela aurait été dommage, dis-je en observant la...

-C'est ma sœur, un peu de respect !

-Désolé Sim, dis je honteux, ça ne se reproduira plus.

-Soit, je l'espère, on devra rester ici le temps qu'elle récupère, entre quatre et sept jours.

-Pour son bras, comment ça s'annonce ?

-A ton avis, me répondit-il en regardant le bras bandé.

-Le maniement de la hache n'en sera que plus compliqué.

-Tu peux arrêter ton ton sarcastique ? Tu commences à m'énerver.

Sur ce je souris et pris la tangente. En sortant je regarda en direction de Sart, il s'était endormi sur place ma gourde dans encore dans la main. Je subtilisa ma gourde en bu deux ou trois bonnes rasades et partis me coucher.



Haron, le prince des protecteursWhere stories live. Discover now