Un peu comme le vent faisant danser les arbres, il me transperce le corps et l'âme d'une facilité déconcertante. Je ne sens plus les larmes couler, plus la douleur qui me brise le crâne, plus les battements de mon cœur qui paraissent bien moins utiles à présent. L'avaient-ils jamais été?
Contemplant le plafond et le vide de plus en plus attractif, je perds le temps et me perds au fil des minutes qui défilent. Les yeux rivés sur la même solution depuis des semaines maintenant, sans jamais avoir le courage ou la faiblesse. Mais cette pensée me hante et me bouffe et me brûle intérieurement, et j'ai beau l'ignorer, ce beau rouge m'appelle et m'attire, me demande de le laisser m'enlacer, me supplie de le laisser me caresser la nuque et le cou juste quelques instants, juste assez pour que j'ai le souffle coupé par ses gestes.
J'avoue que ses charmes me font succomber et je tombe un peu plus de son côté. Viendra un jour où je le laisserai m'entraîner et m'achever.
