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« Aimer, c'est savoir dire je t'aime sans parler

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« Aimer, c'est savoir dire je t'aime sans parler. »



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- Moi : Qu'est ce qu'elle a maman ?

- Khloé : Elle m'a virée d'la maison.

Elle essuie ses larmes et prend un air plus décontracté. Elle se foutait d'ma gueule, mais vraiment.

- Moi : Écoute, si elle t'a virée t'a qu'à t'en prendre qu'à toi-même viens pas me faire chier alors que tu sais très bien qu'ont peut pas se voire en peinture.

- Khloé : *en me coupant* J'resterai pas longtemps.

- Moi : Joue pas à ça avec moi Khloé.

Elle soupire et reprend un air triste.

- Khloé : T'es vraiment pas une sœur enfaite, j'comprends pourquoi personne t'aime au quartier. Mais regarde toi sérieux radine que t'es ! Tu sais même pas rendre service à ta propre sœur ! T'es une grosse chieuse, voilà c'que t'es.

Plus elle parlait, plus je l'ignorais, j'prenais énormément sur moi et Dieu seul sait que c'est pas dans mes habitudes de me contenir.
J'crois que la fatigue m'a sérieusement atteinte, c'est sans doute ça.

- Moi : Tu m'fais pitié ma pauvre. J'sais même pas pourquoi tu m'parles alors qu'à cette heure-ci c'est toi qui viens me lécher le cul pour pas passer la nuit sur le béton vielle meuf va.

- Khloé : Ouais et franchement je sais pas c'qui m'a prise de venir parce que j'préfère mille fois dormir sur le béton plutôt que franchir un pas dans ta maison de pute. Tu m'arrives même pas à la cheville.

Je l'a pousse afin qu'elle me laisse ouvrir la porte, épuisée de son discours trop contradictoire à mon goût.

- Moi : Normal, t'a toujours les jambes en l'air salope.

Elle se contente de rire comme une conne. Elle savait pas quoi répondre, sûrement en manque d'arguments. Miskine, elle me fait d'la peine.

Je passe la clé dans la serrure et entre chez moi sans la calculer. Elle continuait à parler dans mon dos mais j'entendais que du bruit.

Je referme bien la porte devant elle puis regarde dans le trou pour voir si elle partait ou pas et quelques secondes plus tard, elle n'était plus là.

J'ignore pourquoi ma mère ne veut plus d'elle et c'est le dernier de mes soucis. C'est bête de sa part de venir ici. Elle savait très bien que j'allais pas l'héberger mais elle est quand même venue. On retiendra qu'elle a de l'ambition au moins mais j'suis pas une issue de secours, il est hors de question qu'elle pose son cul sur un des meubles de chez moi.

Lindsay : « L'ange de droite est l'ombre de mes pensées »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant