TRISTE EUPHORIE

35 6 0
                                    

Ils étaient deux, là,
Juste devant moi.
Leurs couleurs les trahissent,
Elles savaient l'hypnotiser.

Ils étaient deux,
Se ressemblant quelque peu,
Ils pouvaient m'offrir une vue si éblouissante,
Qu'elle aurait pu en devenir, presque, agaçante.

Ils étaient deux,
Avec une lueur meilleure,
Ils voulaient l'observer, tenter,
Mais ne s'abstenaient qu'à la penser, peureux.

Ils étaient deux,
Deux pauvres enfant errants,
Se protégeant de cet éternel pessimisme montant,
Les gagnant.

Ils étaient là,
Seuls dans la nuit noire,
Quelques uns d'entre eux scintillaient,
Eclairaient nos vies,
Notre chemin perdu dans cette lutte infinie.
Triste Euphorie...

Il était là,
Seul, on le repoussait,
En plus de ça, des deux côtés.
Il n'était pas le bienvenu,
Trop dangereux,
Il les aurait abattu.

Elle était là,
À deux doigts de l'accepter,
De le faire rentrer,
Mais ils sont revenus,
Et ils étaient deux.

Ils étaient là,
Ils étaient trop, plus que ce qu'il ne s'était autorisé,
Plus que ce qu'il saurait vous expliquer.
Ils sortaient, se contrôlaient, seuls.
Ils s'échappent se déchaînaient.

Elle était là,
Elle voulait se libérer, se cacher.
Elle aurait aimé le faire rentrer,
Mais ils sont revenus,
Et ils étaient deux.

Ils étaient deux,
Ils se libéraient,
Trahissant leurs vies et leurs envies.
Et les miens les scrutaient,
Je les jalousais.

PoèmesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant