•Partie 3•

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KAÏS

Je l'aide à mettre sa veste, elle me regarde et cherche une part d'émotion dans mes yeux, mais rien je suis trop fort je cache les caches tellement bien je suis incernable.

Mamá- Lo siento mí hijo (je suis désolé mon fils)

Je ne réagit pas. Je la regarde avec douleur mais je le dissimule je ne veux pas qu'elle le voit.

Mamá- di algo (dis quelque chose )

Je sert les dents. Elle glisse ses mains derrière mon dos. Je ferme les yeux en sentant son odeur. Elle sent bon la vanille.

Je l'entend pleurer dans mes bras.

- no llores mamá (ne pleure pas maman )

Je lui carresse la tête pour la calmer

Mamá-tu me amas?(tu m'aime?)

Elle est tremblante. Je la serre fort contre mon torse et lui dépose un bisou sur le haut de ça tête.

-por supuestro te amo (bien sûr je t'aime)

Elle pleure en serrant fort mon sweat. Je sens une présence derrière moi et vois Fabio. Il est à l'entrée, les mains dans les poches. Il salut ma mère et me fait signe de sortir.

Je pose le regard sur ma mère puis essuies ses larmes.

-On rentre à la maison.

Elle se lève et s'accroche à mon bras. Je prend son sac et sort d'ici. Fabio marchais en face de nous.

On signe la paperasse de sortie et quitte l'hôpital. Là porche de Fabio était garée juste devant. Je fais monter ma mère et puis je vien m'assoir devant.

Je regarde le paysage puis vois ma mère pleurer. Elle a besoin de réconfort mais je peux rien lui donner. J'ai appris à me débrouiller tout seul. Je me suis toujours sortis seul dans n'importe quelle galère.

Elle sais que je me bat pour son bonheur c'est le cas quand elle voit tout l'argent que je lui ramène et quand elle a compris que j'ai tué pour elle...
Je ferais n'importe quoi pour elle, elle m'aime même pour toute les conneries que j'ai faites. Elle sais que son fils est prêt à tout pour elle.

La voiture s'arrête. Ma mère sort, je la raccompagne jusqu'à l'immeuble.

Mamá-Soy una mala madré(je suis une mauvaise mère)

Je ne dis rien.

J'aurais voulu l'embrasser le front, la réconforter mais non je suis une grosse mouille j'ose pas, j'ai pas la force ni le courage.

Je rejoins Fabio dans la voiture puis démarre.

Fabio-elle a l'air en détresse

-je m'occupe d'elle et toi occupe toi de ton cul.

Je tourne la tête vers ma fenêtre. Je suis pas bavard j'essaye sans dire peu.

Fabio- es que je dois te rappeler qu'elle sort de l'hôpital pour tentative de suicide ?

- elle s'est pardonné

Il rigole.

Je tourne la tête et le fusil du regard.

Fabio- c'est quand même la 3ème fois qu'elle le fais depuis....

Je le stop.

- Ferme ta gueule !

Fabio- comment on dit jamais deux sans trois

Je lui envoie mon poing dans l'épaule qui lui fit sortir un cris de douleur.

•Médina• Femme de voyou 🖤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant