Des rêves anormaux

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PDV d'Amélie

Ce matin là, je me suis réveillée comme tous les autres jours avec ce fichu réveil et sa sonnerie stridente, avec cette douche froide que je prenais sans réfléchir, avec cette tenue enfilée sans même y penser et avec ce petit-déjeuner bâclé que je n'appréciais pas. Je suis partie au travail comme d'habitude en prenant les transports en communs. Ce n'est qu'une fois assise dans le métro que je pris le temps de réfléchir, j'avais rêvé cette nuit. Un rêve qui m'avait déstabilisé et excité, je m'étais réveillée pantelante et moite. J'avais fait exprès de ne pas y penser en faisant ma routine habituelle mais des brides de ce rêve me revenaient en tête. Il fallait que j'arrête, mon corps réagissait de manière surprenante dès que j'y repensais. Comment un rêve aussi étrange, dans lequel une jeune femme se faisait fouetter et tourmenter, pouvait-il me faire cet effet là? Rien que d'y repenser j'étais excitée. Ça n'était pas possible, ça n'était pas moi. J'avais la ferme intention d'arrêter d'y penser et de faire ma journée de travail identique à chaque jour sans y penser. Je n'allai pas laisser des rêves indécents troubler mon quotidien, aussi ennuyant ce dernier soit-il.

Malgré ma volonté de fer, je fus incapable de me sortir ce rêve de la tête et je surpris mon esprit à vagabonder à plusieurs reprises ce qui m'empêchai de me concentrer sur mon travail. Je décidai donc d'écourter ma journée de quelques heures et de rentrer chez moi me reposer. Aussitôt-dit, aussitôt-fait, je me dépêchai de rentrer chez moi et, à peine vingt minutes plus tard, j'étais chez moi avec la ferme intention de passer une longue nuit sans rêves. Il était trop tôt pour que j'aille me coucher je pris donc le temps de boire une tisane, de me faire des masques et de me préparer un bon diner choses que je n'avais pas faite depuis plusieurs années. Je me fis la promesse de faire ça plus souvent avant d'aller me coucher, ravie.

Le lendemain matin, en me réveillant, à nouveau moite et pantelante, je réfléchis. J'avais refais le rêve de la veille mais il avait duré plus longtemps et j'avais pu observer que la jeune fille occupait une place grandement intérieur à la personne que je n'avais pas su identifier et qui se trouvait devant-elle. Cette dernière lui faisait subir les pires sévices, elle l'humiliait et la battait tout en l'insultant alors que la jeune femme restait très respectueuse et obéissait au moindre de ses ordres.

Mais ce qui me troubla le plus ce fut le mot que la belle brune avait prononcé avant mon réveil. Maître.

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