Chapitre 6

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Je croyais, au début, que c'était une personne du centre. Que cette personne allait simplement aller au toilette et que je pourrais sortir. Sauf que sa respiration ce faisait toujours entendre derrière moi. Je regardais donc dans le miroir, pour voir ce qui était face à mon dos. Peut-être que le chef m'avait suivi ? Cette simple idée me faisait légèrement trembler de peur. Ce n'était que quand mes yeux atteingnaient l'inconnu, que je me figeais. Je reconnaissais ses yeux entourés de veines rouge, sa bouche coulante de sang... C'était un infecté ! Il me fixait, sans bouger. Je savais que tant que je ne bougeais pas, il n'allait pas bouger lui aussi. Je sentais son regard me transpercer de l'intérieur. Il ne détachait pas ses yeux de moi, j'étais comme un morceau de viande pour lui. Ce qui me stressais énormément. J'essayais de contrôler mes tremblement, sauf qu'on ne pouvait pas vraiment contrôler cela. Voyant que je tremblais, la chose s'approchait de moi tranquillement. Comme s'il n'était pas sur si j'étais vivant ou mort. Mes yeux ce promenaient sur le comptoir de la salle de bain. Cherchant désespérément quelque chose pour me défendre. Puis, ils s'arrêtaient sur un miroir qui était de petite taille. Je pouvais parfaitement le prendre et frapper l'infecté avec. Pendant que je pensais à mon plan, je sentais soudainement le souffle de cette chose sur ma nuque. Sa respiration percutait ma peau deux fois, avant que je fasse le saut et que je prennes le miroir rapidement. L'infecté réalisait à cette instant que j'étais vivant et voulu me sauter dessus. Sauf qu'au moment où il courait vers moi, je brandis le miroir et le frappait de toute mes forces, au visage. La chose tombait par terre, ce qui me permettais de partir à courir vers les armes. Je courais le plus vite possible dans les couloirs. Je passais trois tournant de couloirs pour arriver au but. J'avais croisé plusieurs infectés en allant vers les armes. Je ne comprenais comment ils avaient réussient à entrer ici. C'était sécurisé, aucune chose pouvait entrer, sauf si on laissait les portes ouverte. Je prenais deux couteaux et un fusil avec des munitions. Avant de savoir qui avait laissé les portes ouvertes, il fallait ce débarrasser du problème. Je sortis de la pièce et commençais à fusiller tout les infectés que je voyais. Je criais en même temps, pour avoir leurs attention. Ce qui fonctionnait mieux que je le pensais. Je retournais tranquillement au toilette, tout en continuant de tirer. Je ne savais point combien j'en avais tué, mais ce qui était sûr c'est que j'étais entrains de tous les tuer. En arrivant au toilette, je souriais en regardant celui qui m'avait tant fait peur.

"Adieu, connard !"

Il ce levait d'un coup et ce dirigeait vers moi en courant. Ne ressentant plus la peur,  je tirais simplement dessus sans m'arrêter. Ce dernier tombait au sol, me laissant un sourire aux lèvres. Le sang dégoulinait de partout dans la salle de bain. Je le regardais couler, sans vraiment en avoir quelque chose à faire. La prisonnière allait nettoyer. Je repartais faire un tour, toujours mon fusil dans mes mains. Je faisais le tour, pour voir s'il y en avait d'autres. Je croisais quelques infectés, mais les tuais immédiatement en tirant dessus. Ce n'était qu'en arrivant vers la salle d'entraînement, que je voyais Louis me sourire. Je lui rendais son sourire et allais le voir en courant. Sauf que je m'arrêtais net en voyant un infecté arriver derrière lui. Mon coeur manquait un battement et je visais mon fusil vers la chose. Louis ce figeait et me regardait avec un regard que je n'oublierais jamais. Il avait le même que celui de Cathy. Ce regard qui demande désespérément de l'aide. Ma respiration saccadée, je mettais mon doigt sur la détente du fusil. Mon coeur battait la chamade, mais ça ne m'empechais pas de ne pas hésiter avant de tirer. Je croyais pouvoir le sauver, sauf que mon fusil ne tirait point de balle. Il ne tirait rien, il était vide. Choqué, je regardais, de loin, mon meilleur ami ce faire infecté par la chose. Ma rage montait en moi, les infectés m'avaient tout prit. Ma mère, mon père, mon frère, ma petite amie et maintenant, mon meilleur ami... Je criais de rage, comme si cela allait faire sortir tout le méchant de mon être. Tout ce que ça donnais, était que l'infecté lâchait Louis et courait vers moi. Je sortais mes couteaux, sans penser,  je n'y était plus capable pour le moment. Ma rage et ma peine me contrôlais. Je plantais un couteau dans le ventre de la chose et tranchais sa tête avec l'autre lame. Le sang m'eclaboussait dessus. Je prenais soin d'avoir la bouche fermé pour ne pas me faire infecté à mon tour. Des remords ? Je n'en avais aucunement pour ce que je venais de faire. Je retirais le couteau du corps de l'infecté et me retournais ensuite vers Louis, qui tremblait de peur.

"Donovan... Tu dois me tuer..."

Je regardais la morsure, au cou, qu'il avait. Je savais qu'il souffrait, il ne pouvait point me le cacher. Le sang coulait sur son chandail, abondamment. La chose l'avait pas juste mordu, elle lui avait arraché un bout de chair. Je le regardait ensuite, dans les yeux et lui disais calmement.

"Je sais... Ça ne feras pas mal."

J'allais chercher un fusil avec des munitions, aucunement hésitant. Ce n'était plus mon meilleur ami, mais un infecté. Je ne pouvais avoir de sentiment à son égard. Je revenais le voir, dos à lui. Je le regardais, pendant qu'il m'attendait. Il croyait que j'allais revenir, mais j'étais déjà là, derrière lui. Je levais mon fusil vers le derrière de sa tête, puis tirais sans hésitation. La balle transperçait sa tête, ce qui faisait tomber son corps, sans vie, par terre. Je le regardais et laissais couler une larme en m'approchant du corps. Je ne pouvais m'avouer que j'avais mal de sa perte. C'était plus facile de passer au travers de cette façon. Je me mettais à genou et posait ma main sur son dos. Aucune respiration ce faisait sentir, il était définitivement mort. Je regardais le plafonds, repensant à la scène. Puis, je me baissais pour chuchoter à son oreille. Comme s'il était encore vivant et pouvait m'entendre.

"Je t'avais promis que tu n'allais pas avoir mal. Maintenant, je vais te venger."

Je me relevais en reprenant mon fusil, que j'avais laisser tomber par terre. Je me dirigeais ensuite, vers la sortit. Je voulais voir si les portes était bien barrées. Pendant que je marchais vers l'entrée, quelques personnes me remerciaient de l'est avoir sauvés. Je l'ai ignorais tous, n'aillant pas l'humeur pour leurs parler. Ce n'était que quand j'arrivais aux portes, que je remarquais que tout était sous contrôle. Je comprenais à ce moment, que c'était quelqu'un dans le centre qui avait ouvrit les portes. Je serrais mes poings, m'imaginant déjà entrains d'offrir cette personne aux infectés. Puis, je me rappelais ce qu'Amanda m'avait dit. Je ne m'en prenais pas à la bonne personne. J'eus un moment d'arrêt en pensant à ce qu'elle m'avait dit. Elle savait des choses que je ne savais pas et maintenant, c'était le temps de tout me dévoiler ! Je partais, alors, en furie vers sa cellule, prêt à la tuer si elle ne me disait pas ce que je voulais. Je tournais à gauche à la fin du couloir et me dirigeais droit vers la vitre qu'il y avait,  au bout du couloir. Les poings toujours serrés, je frappais dans la vitre en arrivant devant sa cellule. Elle sursautait et ce levait de son lit. Cela me mettais hors de moi, comment pouvait-elle dormir, quand il y avait même du sang sur la vitre.

"Tu dormais ?!"

Elle hochait négativement la tête, surprise de mon attitude.

"Je me cachais des monstres. Pourquoi tu es aussi énervé ?"

Son regard baissait sur ma blessure à ma taille. Je continuais, pour ma pars, de la regarder comme si je voulais la tuer.

"C'est lui qui t'a fait ça ?"

Je ne répondais pas, je n'étais pas venu pour parler de mes blessures. Voyant que je ne répondais pas, elle soupirait.

"Pourquoi tu es venu me voir ? C'est moi, habituellement, qui te cours après pour te parler."

Elle n'avait pas tort sur ce point. J'enlevais mon poing de la vitre et soupirais à mon tour.

"Je veux que tu me dise tout ce que tu sais. Je ne veux pas que tu oublie, un seul détail."

Elle me contemplait un instant, puis s'approchait de la glace qui nous séparait.

"Pourquoi tu veux soudainement tout savoir ? Qu'est-ce qui t'as fait changer d'avis ?"

Je regardais s'il y avait quelqu'un qui nous écoutait ou nous regardait. Voyant qu'on était seuls, je débarrais la cellule et entrait dedans. Elle ce reculait, plus que surprise de ce que je venais de faire. Je barrais ensuite, pour ne pas qu'elle s'enfuit.

"C'est une personne du centre qui as laissé entrer les infectés. Je suis sur que tu sais qui ça pourrait être."

Elle hochait la tête et s'assoyait sur son lit en me faisant une place.

"Assis-toi, ce seras long à expliquer."

Je m'assoyais, un peu hésitant, et me retournais vers elle. Prêt à écouter son histoire.

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