SAUVONS LA

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Elle est là!,  oui la belle,
Sachant que son existence péri.
Du fait de ces violents coup de pelles,
L'Aurore venu, c'est un malheur inédit.

Elle se voit disparaître,
Sous l'affluence  humaine.
Qui ne cesse de la rendre vide,
Comme ces chantiers arides.

Dans un silence elle crie fort dense,
Que ces monstres perdus,
Par leur nature éperdue,
Prennent un jour conscience.

Conscience qui perd son sens,
Voyant l'absurdité  humaine,
Elle leur échappe avec haine,
Croyant qu'un jour ils est l'essence,

L'essence qui les guidera sûrement,
Vers le chantier de la reconnaissance.
Pour qu'ils détruisent leurs fondements,
Dans l'optique de garder cette connaissance.

Cette connaissance  que reflète la nature,
Cette nature qui espère au renouveau.
Un renouveau  dans le coeur des hommes,
Ces hommes,  qu'ils regrettent leurs erreurs.

Erreurs qui montrent la vérité,
Cette vérité qui tente de nous  quitter,
Disant que la nature est une mère,
Une mère que nous ne devons pas perdre.

Naturaliste Où les histoires vivent. Découvrez maintenant