Babysitting.

Chapitre 6.

Une pluie battante, vingt mètres au dessus du sol mes yeux divague dans le vide, ma vue se trouble allant de haut en bas, les voitures fusent dans tout les sens.

Puis, d'un coup, un geste brusque dans le dos.

Et le vide, les étages filent sous mes pieds, à quelque mètre de la fin; 5, 4, 3, 2...

" Lève toi feignasse ! On a de la route ! "

Une grande inspiration, la scène retourne en arrière à une vitesse fulgurante me tirant de mon sommeil, mon torse se soulève de mon matelas dans une inspiration étouffante.

Joyce se tient devant moi, son visage doux couvert d'une peinture noire épaisse.

" - Bon alors ? Tu bouge ou quoi ? Tiens D. me souffle-elle d'un air moqueur, me poussant quelques affaires sombres sur la poitrine. On doit y aller !

- Mais, aller où ? "

Elle ne réponds pas, et part à la fenêtre. En me levant, je devine ses mains en coupe sur le visage d'une silhouette perchée sur l'arbre devant la fenêtre.

Mes index noirs glissent sur mes joues, sans trop réfléchir.

" Pas d'infraction, promis ?

- Seulement de légère revanches, à soufflé l'inconnu dont le visage m'était invisible.

- Joyce... Qu'est ce qu'on fais ? murmurais-je désœuvrée.

- Juste un petit tour poulette. ricannait-elle, en prenant son sac. C'est juste un bon bol d'air frais ! "

Assise sur la banquette arrière, entres des bombes de peintures et des sacs remplie de poissons à l'odeur insoutenable, j'admirais Joyce et l'inconnu; qui c'était révélé être son petit ami; Yann.

L'air humide -qui se faufilais dans la légère ouverture dont la fumée de cigarette s'échappait- nous frappais le visage, rendant la température chaude et moite.

Joyce m'a lancé un papier plier en cinq, où était inscrit un nombre incalculable de prénoms et d'adresses ; Tracey, Max, Franklin, et j'en passe. Elle ne m'avait jamais parler d'eux -mais je me doutais bien, que la raisons de notre visite ne serai pas des plus courtoises- mais son petit sourire narquois et tout ces accessoires ne laissais rien présager de bon pour eux.

" - Étape un, Tracey. souriais Joyce.

- E-elle à fait quoi de mal ? bégayais-je, enfilant mon sweat. Je veux pas de problèmes...

- C'est la garce du bahut, elle est comme une gastro tout le monde fini par la chopée. fit le mystérieux -et amoureux- conducteur. "

Arrivé devant chez elles Joyce m'a tendus un sac, ou plusieurs déchets de pissons baignait dans un liquide rougeâtre qui dégageait une odeur à peine respirable.

" - C'est bon, ils sont bien partis. Ils arrivent dans un quart d'heure il faut faire vite. murmurais Yann. Daphnée, quand Joyce arrive à ouvrir la fenêtre de sa chambre, je te préviendrais en attendant tu fera le gué.

- Moi je rentre et je laisse éclater l'artiste qui sommeil en moi. fit Joyce en secouant la bombonne de peinture bleue. Juste après Yann t'aide à monter sur le toit pour que tu me rejoigne. Ensuite tu planque la poisscaille partout ou tu peux dans sa chambre.

- Je sais pas si c'est vraiment une bonne idée. soufflais-je, peu confiante.

- Bonne idée ou non, il faut y aller. Grognais Yann. Il ne nous reste que dix minutes."

Yann partit se lettre en place, puis faisait la courte échelle à Joyce qui empruntais le toit de la véranda pour accéder à la chambre de Tracey.

À peine deux minutes chrono plus tard Yann vint à ma rencontre et m'aidait à commettre l'irréparable.

J'entrais dans la demeure, pour y découvrir une dizaine de citation inscrite sur les meubles, le sol, les murs, et un grand "J" inscrit sur le lit.

" - À toi de jouer ! fit Joyce, se glissant dans la petite ouverture de la fenêtre. "

Fait le vide, c'est un rêve. Réveille-toi. Réveille-toi. Réveille-toi.

" - Daph bouge putain ! hurlait le couple comme il le pouvait. "

La commode, le matelas, les tiroirs, le bureau, l'armoire. Tout y est passé.

. . .

" - Mission un, ACC-OM-PLIE ! Chantonnait Joyce en tapant dans la main de Yann.

- Y'a combien d'étapes au juste ? L'interrogeai-je.

- Autant qu'il y a de jour dans la semaine, cocotte. "

. . .

« De, 098-***-***-363.

À, 7:36.

Bonjour Daphnée, Grace m'a envoyée ton numéro. Je me permet de te contacter pour le Babysitting dont je t'ai parlé. Pourrions-nous nous voir demain vers 15:00 ? Je t'envoie le plan de la rue.

xoxo, Anna. »

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" Mieux vaut tard que jamais "

Il est très en retard ce chapitre, je vous l'accorde.

J'ai été ravie de vous réactions positive à mes explications. Cependant je m'excuser pour l'avenir, mais la fiction sera mensuel, donc un chapitre par mois. Je suis assez prise, été la me permettras de rendre votre lecture plus agréable, plus longue, etc.

Merci, pour votre lecture ! 💕