Sous les bas nuages gris
La ville semblait endormie-Le vent bouleversait ses cheveux fous-
L'iris bleue de ses yeux
Regardait au loin les immeubles
Vieux.Cigarette, au coin de ses lèvres roses
Dessinait dans les hauteurs des rues
Des traces invisibles
Que lui seul semblait voirIl tirait sur elle
Des bouffées silencieuses
Puis, comme les cheminées grises des toits de la ville
Il recrachait par sa bouche
La fumée indomptableIl semblait sourire
A la nuit nocturne
Son esprit s'évadait
Se perdait dans les dédales des rues-Puis revenait à elle-
Alors, triste
Deux glaces miroitantes apparaissaient
Devant ses iris bleues
Et, il jetait sa cigarette au loin.-Et continuer à avancer dans la nuit-
Il tournait au coin des rues inconnues
Rallumait une cigarette
La coincait entre ses lèvres
Et souriait à son reflet figé-Dans la vitrine d'un magasin fermé-
Il reprenait sa marche agréable
L'oublait, et chaque nuage de fumée qu'il crachait
Semblait être un souvenir d'elle
Qui s'effaçait-Alors, il souriait pour lui même, cette fois-
Sur les marches, devant une église
Cigarette entre les doigts
Il regardait l'aube se lever
Derrière les nuages de fumée qu'il soufflaitSous le haut soleil,
La ville semblait renaître
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m(eau) d'amour [terminée☆]
Randomil est toujours plus simple d'aimer que d'être aimé. de même qu'il est toujours plus simple de dire je ne t'aime pas que je t'aime