Black Sunshine - sope

~9~

Insomnie... Un nouveau mot qui vient de changer sa vie...
Ça fait bien 4 jours que celui ci n'a pas dormi.

Hoseok se lève, trop tôt comme d'habitude, 5h30, sinon il s'arracherait les cheveux dans son lit...

Tourmenté, cherchant, errant quelque part dans cet appartement... Il ouvra la fenêtre du salon, croisant les bras sur le rebord de la fenêtre, avachit, son menton posé dessus... tout est encore calme, aucun bruit, si ce n'est que les quelques voitures de la grande rue qui s'éveille peu à peu.

Il admire, regarde,contemple, l'air frai de l'extérieur glisse et rempli ses poumons bien fatigué à force de pleurer, son esprit vagabonde encore... Ses yeux tournés vers les étoiles persistantes dans le ciel de fin de nuit... Chaque minutes qui passe lui fait prendre conscience que la vie s'éveille peu à peu, mais que la sienne s'éteind peu à peu aussi...

Mais si on s'éteind on devient éternel n'est ce pas ?

Éternel comme ces étoiles, morte depuis des millions d'années... Mais toujours entrain de scintiller...

Scintiller pourquoi ?

C'est la que dans sa tête apparaît l'idée d' Espoir...

Scintiller pour donner un repère, scintiller pour espérer, scintiller pour se sentir exister.

Scintiller simplement...

Il soupira.... La chaleur de son être fit apparaître une vague vapeur dans les airs s'élevant peu à peu....

Était-ce son âme ?

...

Trop de question lui triturant l'esprit...

Il referma cette fenêtre, toujours son regard accroché au ciel... Il ne pouvais pas s'en détacher, ces pupilles reflétaient le ciel et c'est comme si ce ciel voyait dans son âme, et à travers celui ci il avait l'impression de s'échapper, de voler.... Ce ciel.. Tellement infini et pur, majestueux et jamais le même.
Parfois aussi noire que son être...
défois aussi lumineux que sa passion..
De temps en temps aussi rouge que ses yeux...

Il aimait le ciel... Il signifiait tellement pour lui... Il était le seul spectateur de sa vie.
Il confiait au ciel ses plus beau souvenirs, ses plus beau moments de sa vie... Ses sourires et sa mélancolie, sa tristesse et son cœur détruit, priant pour que le ciel puisse le réparer, ou du moins le recoller, lui redonner espoir et envie de continuer.

Le ciel... Un lieu pour se recueillir...

Ce que tu dis au ciel, ne le diras jamais à la terre, si le gouffre de la terre t'envellope n'oublie jamais qu'en levant la tête, ce ciel bleu aussi profond et infini que la mer et là pour t'accueillir...

Ses paroles les plus profondes s'adresse à lui seul, bleu et majestueux et peut être aussi à ses aïeux.
Tendre la main vers ce ciel est un appel à l'aide, un appel à l'évasion, à la liberté...

Il sait qu'en tendant cette main personne ne la prendra... Pas même son grand père... Pourtant si cher à ses yeux...

Le voilà qu'il divague encore... remuant le passé... Un passé pourtant beau mais douloureux... Un passé qu'il ne préfèrerait pas affronter... Son esprit par trop loin entraînant son cœur blessé à se serrer un peu plus... Sa gorge s'encombre de sentiment, ses yeux de perles aussi épaisse qu'une pluie torrentielle.

... Une phrase résonne dans sa tête...

" n'abandonne pas... "

Il ne savait plus quoi faire avec cette phrase... Se tenant sa tête entre ses mains... il ne savait plus quoi faire tout court.. Il voulais partir, s'envoler... Mais aussi rester et prouver qu'il pouvait réussir et accomplir ce qu'il désir.

Il s'assit un premier temps à terre adossé contre le mur, pour essayé de se rassurer, mais ne trouvant aucune solution il parti en direction de la cuisine... Chancelant, éreinté, il prit quelque chose à manger se rassurant avec les paroles "ça va aller".

Une fois cela fait il parti en direction de la salle d'entraînement, et en ouvrant la porte il ne pouvait que voir une salle sombre, vide et froide...

Il ouvra les volets d'à peine quelques centimètres , se regarda dans le miroir et commença à danser...
Sans raison... sans musique...sans se poser de questions, laissant son corps s'exprimer, se fatiguer et surtout son esprit se défouler, il avait besoin d'oublier.

Sa gestuelle, saccadée, ample, d'une certaine beauté, se confondait avec les faisceaux de lumière du soleil qui s'infiltraient à travers les strilles des volets. Il répétait, se forçait, alignant ses pas, dégringolant ses bras, bombant le torse, mouvant ces hanches, à la fois gracieux et douloureux, il dansait de toute son âme, de tout son corps.

les sifflements des baskets, sa respiration haletante, ses quelques gémissements de fatigue et de douleur, faisait l'harmonie et la symphonie de cette salle.

Après un bon quart d'heure, il s'allongea au sol en sueur...
Cette fois ci trop fatigué pour réfléchir à quoi que ce soit, son esprit s'éteind, le laissant comme mort sur ce sol froid...