L'homme était soudain pris d'une furieuse envie
De s'allonger au sol, comme si c'était la nuit
Il se laissait tomber, glissant dans un grand songe
On voyait sur son torse une énorme tâche rouge.Fort nombreux sont ces hommes à s'endormir longtemps
Dans la nuit éternelle, dans un rêve sans fin
De la terre sortis, ils retournent en son sein
Le corps un peu rigide, et le visage blancCertains s'endorment avant, par désir, par mépris
Mais d'autres ne veulent pas, et s'y rendent par le fer
Au final tant de craintes, mais craindre à rien ne sert,
Car la nuit éternelle, tout les hommes aura pris