Plus ça allait, plus je crois qu'on perdait le fil. On était bien pendant un moment, puis l'un de nous deux disait une connerie, ou foirait un pas, et ça partait en fou rire incontrôlable. C'était agréable de rire à tes côtés. Et le plus beau, c'était d'entendre ton rire résonner dans mon cœur sourd.
Mon cœur, il était sourd à cause des rayons qui éclairaient nos danses. Et surtout l'amour te rendait aveuglement sourd, mais ça t'en avais pas conscience.
On dansait juste, comme deux gamins insouciants de la vie dans laquelle ils étaient déjà bien enfoncés. On était innocents du monde dans lequel on vivait, même si on voulait pas y vivre, et justement échapper à son enfer de règles toutes plus absurdes les unes que les autres.
VOUS LISEZ
la danse des cœurs
Short StoryOn a dansé jusqu'à guérir nos plaies cachées et en ouvrir d'autres dans nos cœurs. | mars deux mille dix neuf |