Odyssée

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Tout est plongé dans les ténèbres. Et ce depuis une éternité. Que s'est-il passé ? Où est-il ? Hier encore il était heureux.
C'est alors qu'il les sens. Jules étouffe. Elles arrivent et l'opressent. Deux ombres plus noirs que la nuit qui l'entoure, et qui rôdent comme des animaux en chasse.
Il a froid, la peur s'insinue dans chacunes de ses cellules. Une odeur de charbon se dégagent d'elles, tandis qu'elles se font face dans l'ombre. Il entend alors un grondement continue , inhumain et terrifiant.

Jules devine qu'elles sont en colères. Les monstres multiplient leur cris. Puis vient le premier coup, la première créature attaque la seconde et Jules ressens un déchirement profond au fond de lui.

La créature attaqué hurle, mais Jules n'entend que de la haine dans ce cris. Comme si elle ne ressentait aucune douleur. Elle réplique avec encore plus de violence. Pendant ce temps Jules est pétrifié. Il s'est juste replié au sol sur lui-même.
Les deux créatures se déchirent à quelques mètres de lui, dans un combat sans fin. Lorsque tout a coup, elles cessent. Jules se dit que c'est finis, qu'il peut fuir cet endroit. Mais il à tort. Il entend les ombres se déplacer, dans un bruit collant et désagréable. Elle sont près de lui, elles le sente.

Un grognement à dix centimètres de ses oreilles lui fait comprendre que les créatures sens prenne maintenant à lui. Sans un cris le premier coup tombe, et une douleur ,causé par une pattes pleines de griffes acérés, irradie sa joue gauche. Une autre s'aggripe à ses vêtements, les déchires et lui entaille le bras droit. Leur hurlements et ceux du garçon sont insoutenables.

Jules ne comprend pas. Les créatures reviennent à la charge. Pourquoi lui ? Qu'a-t-il fait pour souffrir comme cela ? Plus les créatures hurle, plus leur cris se modifie. Et ressemble de plus en plus à a des cris humains, que Jules connait bien.
Des larmes de douleur, de tristesse et de colère s'ajoute a la terreur. Il n'est plus que souffrance. Elles vont le mettre en pièce. Il se dit que c'est finit, qu'il n'en réchapperas pas. Les monstres  plante leur griffes dans ses bras, ses jambes, son cœur. Il repense à sa vie bien tranquille d'avant et au peu de choses qu'il à pus accomplir. Et se dit que finalement 15 ans, c'est bien trop tôt pour mourir.

Et alors qu'il allait s'abandonner, laisser son âme quitter son corps. Pour peut-être connaître enfin le repos ? Il sens une troisième présence. Toute petite, recroquevillés dans la pénombre environnante. Un corps d'enfant vulnérable et apeuré.
Son petit frère. Son esprit se reconnecte avec son corps. Et la douleur qui s'était effacé un instant reviens en force. Mais cette fois Jules n'est plus résigné. Les créatures doivent le sentir car leur cris se fait plus timide. Les coups de griffent se font plus hésitant et moins précis.

Une colère immense remplace la terreur dans le cerveaux de Jules. Les créatures cesse de le frapper et s'éloignent. Le sang afflue dans ses veines et son corps meurtrie.
Alors, pour pouvoir vivre encore un peu, pour son petit frère. Jules se concentre et fait remonter quelque chose de ses entrailles. Une boule qu'il à refoulé depuis des années. Faite de colère et de peur. L'air de ses poumons est chassé, son cœur cesse de battre. Le boule explose et avec elle l'enfance de Jules. Détruite dans un chaos indescriptible. La lumière recouvrit les ténèbres et l'instant d'après , un vide digne de l'espace prit place.
Jules avait réussie.

Pendant quelques instant qui sembla durer une éternité, Jules se sentie vide. Il avait combattue les monstres, mais une part de lui-même s'était envolé. Pour son frère.
Jules reprend contacte avec la réalité. Il est maintenant allongé sur un sol doux, sableux. Il sens une chaleur agréable qu'il découvre comme la première fois, les rayons du soleil. Une légère brise vient décoiffer ses cheveux châtains.
Puis il entend au loin un bruissement legé et continue. Des vagues qui s'echoue inlassablement. Il devine une odeur salé et piquante à la fois.
Jules ouvre les yeux, d'abord il est aveuglé. Une lumière blanche et puissante prend toute la place dans sa vision, le soleil.

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