Chapitre 2

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Je m'étais endormis tard dans la nuit n'arrivant pas à trouver le sommeil. Je pensais à tout et en même temps à rien. Et à cet "inconnu" qui avait désormais mon numéro de téléphone alors que je ne connaissais que son prénom.

On était déjà samedi, je m'étais réveiller aux alentours de midi. Je me pencha pour regarder mon téléphone, pas de messages. Comme toujours.

Je décida de me lever ne voulant pas rester à rien faire aujourd'hui, j'avais besoin de bouger et de prendre l'air. J'alla rapidement prendre ma douche puis m'habiller, quelques minutes plus tard je passa la porte.

Je marcha les mains dans les poches sentant l'air froid taper contre mes mains, jusqu'au café que tenait mon oncle en ville, espérant que je trouverai une personne qui pourrait me tenir compagnie. J'arriva un peu plus tard au café.

Fermé, génial.

Je n'avais vraiment pas eu de chances aujourd'hui, et maintenant de fines gouttes d'eau commencèrent à tomber. Je sentis les gouttes dégouliné peu à peu sur mon visage, je resta sous l'abri du café quelques minutes attendant que la pluie se calme. Mais ce n'était pas gagné, plus j'attendais plus de lourdes gouttes tombaient au sol.

1 nouveau messages. Numéro inconnu.

« Que fait une joli jeune fille toute seule sous la pluie? Rentre vite. »

Après avoir lu le message je fronça mes sourcils remontant doucement mon regard vers le trottoirs d'en face, cherchant du regard la personne qui m'avait envoyer ce message, elle ne devait être pas loin. Je ne voyais personne, ce message ne m'était peut être pas destiner tout compte fait, je soupira longuement puis me lança hors de l'abri, commençant à marcher sous la pluie, il ne fallut pas plus de cinq minutes pour que je sois tremper de la tête aux pieds.

J'arriva chez moi, mes cheveux tremper, je ne ressemblais plus à rien. Personne n'était dans le quartier, les fenêtres étaient fermées, même pas la voiture de mes parents était garé devant la maison. J'ouvris la porte d'entrée, afin de rentrer à l'intérieur. Elle était ouverte.

Un cri s'échappa d'entre mes lèvres quand je vis une personne de dos, assise au comptoir de la cuisine. C'était ce jeune brun, ce certains Harry. Il se tourna vers moi quand il m'étendit, il portait une chaîne autour du cou, avec une croix qu'il mordillait entre ses dents, gardant un sourire en coin sur ses fines lèvres. Pourquoi était-il chez moi?

Je n'arrivais même pas à articuler, il devait être fou. Qui sait.

« Qu..que fais tu ici? » Je le regarda interroger, lui me regardait fixement.

« Je n'ai pas le droit d'être là? » Il disait ça, sur un ton tout à fait normal.

C'est une blague?

J'étais tremper, j'étais horrible. Je ne sais même pas comment il faisait pour me regarder. J'avais envie de m'enfuir à toute jambes, la honte s'emparait de moi. Je ne dis rien.

« En faite, je savais pas quoi faire, puis tes parents m'ont laisser entrer. » dit-il.

« On ne se connaît pas. » Dis-je.

« Je connais ton prénom, tu connais le mien, on se connaît. »

« Je ne sais rien de toi. »

« Je ne sais rien de toi non plus. » dit-il gardant son sourire.

« Alors tu peux partir. »

« Non, je reste. »

Il m'agace.

Je souffla puis m'avança jusqu'à lui.

« Pourquoi tu tiens tant à rester? »

Il haussa les épaules.

« Je m'ennuyais. »

« Ah. Bon, alors si tu le veux bien, je vais aller me changer. »

Il n'était pas crédible, il hocha simplement la tête avant que je ne monte dans ma chambre pour me changer. Une fois habiller je descendis les escaliers priant pour qu'il soit partit, mais non, il était toujours là assis à regarder dans le vide.

Je m'approcha de lui et m'assis à ses côtés, le regardant, attendant qu'il dise quelque chose.

« Parle moi de toi. » Dit-il brusquement.

Je fronça les sourcils haussant les épaules.

« Parle moi de toi d'abord. »

« Je ne parle jamais de moi, et je vais pas le faire. »

« Alors si tu ne me dis rien, je ne te dis rien non plus. » dis-je.

« Ça, c'est vraiment con. Le sais-tu? On vas faire quelque chose alors, comme ça tout le monde sera content. Tu me dis tout sur toi, je veux tout savoir. Et puis tout les jours tu auras le droit de me poser un question sur moi, qu'une seule, et je te répondrai. Ça marche? »

Je ne savais pas si je devais accepter, mais après tout, c'est rien d'important.

« Ça marche. »

« Tu devra bien choisir tes questions, Parker. »

Il ne peut pas tout simplement m'appeler par mon prénom?

J'hocha la tête pinçant ma lèvre inférieure entre mes dents. Il attendait que je parle.

« Je n'ai rien de spécial, alors ça va être vite fait. J'ai 19 ans, comme tu dois déjà le savoir, je vis toujours avec mes parents. Je suis une fille pas du tout intéressante et ma passion est la danse et le piano, voilà tout? »

Il arqua un sourcil.

« Tu es intéressante. Assez pour aujourd'hui, mais pas tout non. »

Pas tout non? J'en ai dis assez.

« J'ai le droit à ma question? »

« Bien sur, seulement si tu as bien réfléchis. » dit-il.

En faite, je m'en foutais un peu, je n'avais même pas réfléchis.

« Tu as une maison, Harry? » dis-je.

« C'est quoi cette question? Bien sur que j'en ai une. »

« Alors pourquoi ne restes tu pas chez toi? »

Il fronça les sourcils, avant de soupirer et de se lever. Il remit sa veste et marcha jusqu'à la porte d'entrée sans rien dire. Je le regarda faire.

Il se retourna vers moi passant sa main dans ses cheveux bouclées.

« Je te vois demain. » Il partit. Je ne comprenais plus rien, je ne le connaissais même pas et il s'introduisait chez moi? Qu'avait-il dit à mes parents? Je ne chercha pas plus longtemps à comprendre et monta dans ma chambre. Je me laissa tomber sur mon lit regardant le plafond. Tout ça était ridicule, il n'avait pas l'air méchant, mais quand même, je l'ai laisser rester chez moi sans rien dire. Je n'ai même pas réfléchis en montant me changer, qui sait? Il est peut être fou. Mais je ne le pensais pas, il avait l'air plutôt seul, sans personne, au fond je me posais pleins de questions sur lui mais je ne pensais pas pouvoir lui poser, après tout, j'avais vraiment besoin de parler à quelqu'un, de faire une nouvelle rencontre? Oui peut être, j'avais besoin seulement de ça, je le pensais tout bas. Il fallait que j'arrête de réfléchir, que j'arrête de me poser des questions. Que je profite.

Demon.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant