Chapitre 9

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Dimanche

J'appuie sur une touche, puis une autre, la mélodie me revient. Je fais un faux accord donc je recommence. Je ferme les yeux. Et joue comme je n'ai jamais joué. Étonnamment les souvenirs ne me reviennent pas tout de suite. Quelqu'un arrive par derrière je l'entend alors je fais volte-face de peur et vois que ce n'est que Shawn qui vient s'assoir à côté de moi. Je lui souris alors.

Shawn : Pourquoi tu pleur?
Moi je n'avais même pas senti mes larmes coulées : Je... pour rien, ça faisait longtemps que je n'avais pas joué...
Shawn : tu peux tout me dire tu sais.
Moi bon... je lui dis, on est que tous les deux au pire : J'avais 8 ans quand c'est arrivé, j'auditionnais avec une « amie », Sharpay, on a été retenue toutes les deux pour la finale, il n'y avait qu'une place pour l'école et elle la voulait absolument. Je voulais en faire mon métier, devenir pianiste mais avec l'équitation en plus ça me fermait un peu les portes. La veille de la dernière audition, en sport on faisait rugby et elle était dans ma classe, elle m'a plaquée et elle m'a marché sur la main avec ses crampons, elle m'a cassé un doigt. Donc il était impossible pour moi de passer l'audition. Et ce qui me donne encore plus la rage c'est qu'elle n'a même pas tenue un an dans l'école de mes rêves.
Shawn : si elle a fait ça c'est qu'elle savait qu'elle n'était pas à la hauteur. Et son échec l'as bien prouvé.

Je ne dis rien, je baisse la tête et essuie les quelques larmes qui ont coulés. J'ai échoué dans la musique, mais je n'échouerais pas dans le sport, mon sport.
Il commence à jouer, un morceau ou il faut être deux, que je jouais avec papa quand il passait plus de temps à la maison.
Je l'accompagne et je commence à chanter les paroles que j'avais imaginé il y a quelques années quand je l'écoutais.
La mélodie s'arrête, je lève la tête, heureuse de n'avoir fait aucunes fausses notes.
Cela m'a fait un bien fou de jouer, de tout oublier. Cela aura mis du temps mais j'ai réussi à surmonter ma peur.
Shawn me regarde en souriant et je lui rend son sourire.
Je me lève et pars voir quenotte pour m'entraîner pour le concours.

J'arrive au centre équestre, je la brosse, la selle et je pars chercher mon casque.
Je suis en jeans vu que je n'ai pas pu aller à la maison pour me changer et prendre des affaire adéquate pour monter.
Je m'échauffe avec Quenotte, on fait quelques exercices, je lui fait sauter 4 ou 5 croisillons et je met le parcours en place.
Je remonte et commence à sauter. Un vertical c puis un oxer, ensuite un double vertical, un spa, a nouveau un vertical, et je fini par 2 oxers.

Je reproduis une deuxième fois le parcours avec 10cm de plus.
Tout va bien, quenotte est un peu tendu mais elle tien le coup. Aujourd'hui il ne fait pas très chaud mais bientôt je devrais monter à 5h du matin à la levée du jour pour ne pas trop pousser.
Je descend, desselle ma jument et la passe à la douche, je lui fait un lavage intégral et comme ça elle pourra se détendre. J'ai mis de la musique, et j'ai remarqué que ça la détendait tout comme moi. J'arrête le tuyau d'arrosage et fait mousser sur le dos de quenotte, je me baisse pour faire son ventre et la, elle se secoue de tout son long, bon eh bien j'ai moi aussi pris une douche et j'éclate de rire. J'entends quelqu'un rigoler aussi derrière moi. C'est Jack J. Tiens, je ne lui ai encore jamais parlé à lui.

Moi : Salut, ça fait longtemps que t'es là?
Lui : Non, le temps de voir ton dernier parcours.
Moi : Ça fait quand même une demie heure que je suis descendu de cheval.
Lui : Ouai mais j'ai fais le tour des écuries et j'ai regardé les rations qu'il faudrait donner ce soir.
Moi : D'accord, tu m'aide?

Il ne répond rien et prend une éponge pour faire mousser, on parle très peu, je ne sais pas trop quoi lui dire, et lui aussi a ce que je vois. On a parlé de ce qu'il faisait, du groupe qu'ils forment tous ensemble et j'évitais de parler de moi.
Après avoir séché et mis quenotte dans un boxe  pour ne pas qu'elle aille se rouler dans la terre nous rentrons à la maison des garçons.
Il est presque midi alors je décide de prendre tout ce que je trouve dans le frigo et je leur fait une salade composée car sur le chemin nous nous sommes arrêtés faire deux trois courses.
J'en ai fait 2 différentes vu le nombre que l'on est.

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Les garçons se sont régalés tout comme moi

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Les garçons se sont régalés tout comme moi.
Je les laisse et pars parler à Cameron pour savoir si je peux rester un peu plus vu la situation avec mon frère. Il accepte avec joie mais me dit que je devrais lui expliquer ce qu'il ce passe. Je ment en disant oui.

Je suis devant chez moi et j'ai peur de rentrer, j'aurais dû demander à un des gars de m'accompagner...

Cet été làOù les histoires vivent. Découvrez maintenant