¬ YGO ADD [TOME 2/2] ¬
Alors que le passé semblait bien loin derrière elle, le monde de Yu-Gi-Oh ressurgit à la gorge de Léa sans crier gare ! Ils ne sont plus des ados, ils ont vécus pour au final se retrouver.
Plongés bien des millénaires dans l...
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Assise sur le trône, ma peau recouvert d'une poudre d'or, je surplombais l'assemblée de mon pouvoir. Le siège à mes côtés était vide et il le sera toujours. Je n'avais pas versé la moindre larme en public depuis notre retour, il était temps d'annoncer la fatidique vérité au peuple. Seto Kaiba debout à mes côtés, droit et le visage de marbre, il m'accompagnait tel mon protecteur.
« Edenia, reine de haute et basse Egypte, fille de Gaulle et femme dorée, vous honore de sa présence ! »
Je n'étais pas Edenia, mais aucun d'entre eux ne savaient que c'était cette dernière qui avait ôté le dernier souffle au roi. Je continuerais à être elle le temps de trouver un moyen pour nous de partir avant que tout le monde ne soit mort.
« LÉA-CHAN ! »
Un attroupement de gardes se fit autour du jeune Yûgi qui s'aventura sans crainte dans ma direction. J'avalais ma salive et ordonnai aux soldats de s'écarter du garçon. Hésitants ils s'exécutèrent tout de même, laissant mon ami franchir les marches le séparant de mon assise royale.
« Yûgi tu ne devrais pas être ici, mentis-je le cœur battant. J'allais faire une annonce importante. »
J'étais une lâche. Je voulais lui dire en tête-à-tête, mais je n'en avais pas eu le courage. Ses grands yeux me toisèrent avec une once de crainte et d'impatience, ravis à l'idée de notre retour. Je tremblais de peur de voir son visage s'assombrirent à jamais après cette nouvelle.
« Où est Atem, chuchota-t-il tout bas.
_ Yûgi, tu devrais partir. On en reparlera après, assura Seto sans le regarder.
_ NON ! Protesta Yûgi énervé. Personne n'a voulu me répondre, on m'ignore dès que je pose la question. S'il vous plaît, j'ai besoin de savoir ! »
Je regardais droit devant moi, voyant l'attente de mes disciples quant au sort du roi. Sa majesté n'étant pas présente les murmures se faisaient de plus en plus nombreux sans que personne ne sache ce qu'il se passait réellement. Les soldats avaient disparu, la garde royale avait fait vœu de silence. Tout le monde savait qu'une chose terrible s'était produite.
« Il n'est pas mort quand même ? Rigola nerveusement Yûgi. »
Même si je n'osais pas le regarder, il avait vu mon visage tiquer d'une expression que j'essayais de retenir. Kaiba avait baissé la tête, et moi, je serrais mes mains moites contre mes sceptres royaux.
« Léa-chan, répond moi... Supplia-t-il en ravalant ses larmes. Pitié...
_ Le Pharaon Atem... »
Chaque prêtre, chaque danseuse et musiciennes cessèrent leur activité, agrippés à mes paroles difficiles. La tension était palpable. Je ne pouvais plus rien cacher.
« Sa majesté, le Pharaon est mort !
_ NON ! »
Yûgi s'effondra à mes pieds, agrippant mes chevilles, il hurlait, rattrapé par mes soldats. Se tordant entre leurs mains puissantes, il criait que je mentais que rien de tout cela n'était vrai ! La douleur déchirante au fond de mon âme me rappelait que tout cela était réel. Je ne pouvais qu'acquiescer.
