28

19 5 0
                                    

         #Cmcrazia💞✌

      Précédemment

          Retour dans la peau de Maria

Je crie tellement fort

Moi: Quoi? Ne me dis pas que Yvette continue toujours à frapper et à maltraiter sa fille ?

Nara: hum, yaya vous a-t-elle dit qu'elle a arrêté de frapper sa fille?

Elle n'a encore rien compris à la vie Yvette, après que je l'ai giflé l'autre jour là, vraiment je me demande bien de qui est ce qu'elle tient ce mauvais coeur, c'est plus drôle au bout d'un moment

Moi: laisse tomber, je lui règlerais encore son cas quand je viendrais au village

Nara: en tout cas il faut que quelqu'un l'arrête, elle finira un jour par tuer Dabaly

Moi:  mais toi là, tu n'as pas dit que tu es de la descendance des yakoma et que les yakoma sont très fort non?
#(Ps: Yakoma,:  ethnie se trouvant en Afrique Centrale)

Elle: biensur yaya nous les yakoma, nous sommes très forts

Moi: et pourtant je connais une lobayenne qui te frappe à chaque fois qu'elle en a envie 😂😂😂😂😂😂

Elle:  mais yaya, tu te moques de moi maintenant ?

Moi: 😂😂😂😂je n'ai fait que dire la vérité, il faut utiliser ta force là pour frapper Yvette avec alors

Elle: yiiéééé, toi même tu sais que Yvette là c'est une sorcière, je ne peux rien faire face à elle

Moi: donc tu reconnais que les yakoma ne sont pas aussi si forts que ça ?

Elle: c'est bon yaya je m'en vais, je suis venue vous tenir compagnie et vous vous me moquez de moi à la fin

Elle se lève pour partir 😂😂😂😂 mais je la retiens

Moi: 😂😂😂😂😂 aah nara toi aussi, je jouais seulement toi même tu sais, rassis-toi, c'est bon. Mdrr

Elle et moi, on a passé toute la journée ensemble, à papoter, Sadiya était toujours dans son sommeil interminable, puis le soir, Nara décide de rentrer au village, je lui donne quelques vêtements pour qu'elle ramène dans ma case

Moi:  tu reviens quand nous voir encore?

Elle: je ne sais pas trop, je suis presqu'à therme, je ne dois pas trop bouger

Moi:  aah ça c'est vrai aussi, mais bon Dieu fera

Elle: in sha Allah, à très bientôt ya Maria, soyez forte

Moi: au revoir Nara, prends soins de toi

Puis elle disparaît de la pièce. Je vais dans la douche prendre un bain, en sortant, je vois Barth assit à côté de Sadiya sur le lit, il semblait triste et était très calme. Un vrai bipolaire le mec, le matin il faisait le fou et puis là on dirait un agneau hum je pense qu'on doit l'interner votre ami là. Bref vu que ce n'est pas mon problème du tout, je vais m'asseoir sur la chaise et je rangeais les vêtements de Sadiya dans un sac, bien évidemment je ne le calculais pas

Lui: maria, je suis désolé, pardonne moi

Je me retourne et le vois derrière moi, mais à quel moment il s'est déplacé du lit pour venir derrière moi?

Je le lorgne du regard puis je retourne vaquer à mes occupations

Lui: je sais que je suis désagréable ces derniers jours, mais pardonne moi, je suis pas comme ça d'habitude toi même tu le sais

je ne lui répondais toujours pas, après tout je m'en fous de ses sauts d'humeur.

Lui: ( rire nerveux) tchuuurrrr espèce d'idiote, moi je perds mon temps pour m'excuser auprès de toi et toi tu fais la belle au bouche muette? Mais va mourir toi et puis

Il se déplace et vient devant moi, il soulève ma tête avec force et il dit

Lui: écoute moi très bien, je ne suis pas ton égal si je te parle tu me réponds! et puis d'ailleurs arranges bien tes chicots, les docteurs ont dit que si jusqu'à demain ta fille ne s'en remet pas, ils vont vous foutre dehors toi et elle. Sur ce, salut!!

Et il sort, waouw, j'ai perdu les mots, en même temps, mes larmes ont commencé à couler, merde! Limite il est dégoûté de nous avoir connu moi et ma fille, okey il me déteste,  mais jusqu'à mettre Sadiya dans la même situation que moi, il abuse.

C'est bon ils n'auront même pas à nous mettre dehors, je quitte cette hôpital dès l'instant moi et ma fille, on retourne au village, trop c'est trop. Je me lève, je finis d'arranger nos affaires, je prends un drap, j'attache Sadiya sur mon dos, je sais que je prends des risques mais pas grave, je saurai soigner mon enfant au village avec des plantes. Pauvre Sadiya elle vit un enfer à cause de moi. Je prends nos affaires puis je sors en douce de la chambre, je passe par la porte de derrière de l'hôpital, et me voilà marcher avec cette obscurité au milieu de la forêt, pour rejoindre la cour de baba au village

Sadiya, Où les histoires vivent. Découvrez maintenant