Une toile au milieu du salon, des tâches de peinture par ci, par-là, une artiste d'une vingtaine d'années qui portait une salopette en jean avec un t-shirt blanc taché de tâches colorées. La brune soupira en fixant le début de paysage qu'elle avait peint, mordillant le bout de son pinceau. La porte s'ouvrit et quelqu'un enjamba les pots de peintures positionnés par tout sur le sol. La jeune femme métisse qui venait d'entrer avec des sacs de courses en main manqua de faire une crise cardiaque en voyant l'état du salon. Elle posa les sachets sur le bar de leur cuisine ouverte moderne et regarda l'autre jeune femme de la pièce
- Alice ! Je te tue maintenant ou plus tard quand tu auras fini ta toile ?
- Excuse-moi Léa ! Mais je dois rendre cette toile la semaine pro à la fac ! Le bureau ne m'inspirait pas alors que nous avons une de ses luminosités dans le salon
- Alice, ce ne sont pas les règles de colocs qu'on s'était fixées ! Tes toiles restent dans ton bureau comme mon code civil !
- Je ferai le dîner pour me faire pardonner !
- Avec les courses que JE viens de ramener ?
- Exactement !
- Je rêve !
Léa se laissa tomber sur le canapé, elle se tendit en sentant qu'elle s'était assise sur quelque chose
- Alice... Ne me dis pas que je viens de m'asseoir avec mon tailleur neuf sur ta plaque de peinture...
- Ça dépend... Tu veux que je dise la vérité ou ce que tu veux entendre ?
- Noooon !
Léa se leva et regarda son pantalon de tailleur gris dans le miroir du salon. Le pauvre pantalon était maintenant tâché de rouge, de vert et de jaune. La jeune fille de 20 ans courut dans la salle de bain pour se changer sous le rire mal contenu de son amie. Alice rangea son bazar d'une main de maître. Elle savait Léa maniaque alors elle profita que son amie d'enfance prenne sa douche pour faire briller le salon. Elle ramena sa toile et ses affaires dans son bureau qui lui servait d'atelier et échangea sa salopette et son t-shirt avec un sweat rouge et un jean blanc troué. Alice rangea les courses et se mit aux fourneaux, ce soir, repas Vegan pour le plaisir de sa colocataire. L'amitié entre les deux jeunes femmes avait toujours surpris leurs parents respectifs, elles étaient si différentes mais elles avaient accroché dès l'enfance. Léa avait 20 ans. Elle était métisse, avait de beaux cheveux crêpus qu'elle coiffait en afro, de beaux yeux marrons et un sourire magnifique. Elle s'habillait de manière assez classe et classique, était maniaque et ordonnée. La jeune femme faisait des études de droit, elle avait eu son bac Littéraire avec mention Très Bien et s'était directement inscrite en fac de droit. Léa aimait lire et étudier, son rêve était de devenir avocate et elle faisait tout pour s'en approcher au mieux. Alice, elle du haut de ses 20 ans également, avait la peau pâle, les cheveux lisses, bruns avec de beaux yeux bleus. Ses cheveux faisant contraste avec la pâleur de sa peau. La jeune femme était beaucoup moins sportive que son amie, préférant la méditation, plutôt bordélique, le rangement n'était pas sa priorité. Son style vestimentaire pouvait être catégorisé de cool et décontracté. Alice faisait des études d'art en fac également, depuis enfant, elle aimait dessiner, retranscrire la beauté du monde sur le papier avec ses crayons. Ses premiers portraits étaient des portraits de Léa. A leur entrée à la fac, les filles avaient décidé de prendre un appartement ensemble, cela faisait 3 ans qu'elles étaient colocataires et tout se passait bien à part quelques petits différents comme ce jour-là. Mais les filles s'étaient faites un « règlement » de colocs. L'idée venait de Léa, la règle la plus important était que les affaires dédiées aux études de chacune devaient rester dans les bureaux respectifs. L'appartement était assez grand, si elles le voulaient, elles pourraient accueillir un troisième colocataire mais la troisième chambre avait été transformée en le bureau de Léa pour qu'elle puisse travailler au calme, loin de la musique métal d'Alice qui l'aidait à trouver l'inspiration. Les filles avaient mis de côté depuis des années ce qui leur avait permis de s'acheter un bel appartement, le travail de barista d'Alice et les soirées « babysitting » de Léa leur permettaient de rembourser le crédit. Elles avaient toute les deux refusé l'aide de leurs parents, trouvant qu'ils avaient déjà fait beaucoup pour elles. Les filles s'étaient créée un cocon agréable, chaque personne entrant dans l'appartement trouvait la décoration jolie et apaisante.
Alice était donc en train de préparer une poêlée de légumes accompagnée de steaks de soja et de mélange de céréales. Léa ressortit de la salle de bain avec un jean droit noir. Elle avait également retiré ses lentilles et portait ses lunettes rondes qui mettaient en valeur son visage fin. Elle s'était également attaché les cheveux. La jeune fille s'assoit sur un des sièges du bar et sourit à son amie
- Tu as transformé le salon... Comment tu as fait ? Un pacte avec le diable ?
Alice rit et laissa mijoter les céréales avec la sauce qu'elle avait improvisé. Léa se leva et mit la table
- Moque-toi, tu sais que je sais ranger
- Oui mais pas quand il le faut
- Il le fallait là non ? Je te promets de n'avoir rien demandé à Satan !
Léa rit avec son amie et s'assoit à table face à Alice qui lui demanda
- Alors ta journée ?
- Je suis épuisée, nos profs de TD nous ont blindé au niveau des travaux à rendre, moi qui voulait me concentrer sur mes recherches de stages... Et le cours de droit administratif était si looong... Et toi ?
- Je n'ai pas eu cours aujourd'hui, alors comme tu as pu le voir, je me suis concentrée sur mon projet de la semaine...
- Quel est l'intitulé de ton sujet déjà ?
- Heum... « Représentation naturelle d'un paysage fictif »
- Vos intitulés en art...
- On en parle de tes sujets de dissert ?
- Tu marques un point
Les deux femmes rirent et Alice amena le dîner. Léa lui sourit
- Toi, l'accro à la viande, m'a préparé un repas vegan ?
- Vu l'état du salon à ton retour, je me suis dis que je devais me faire pardonner
- Tu es adorable mais tu sais que c'est pour notre bien que je pense qu'on devrait baisser notre consommation de viande, autant pour notre santé que pour notre économie personnelle ou que pour l'écologie
- J'ai lu des études là-dessus, je suis d'accord avec toi mais je t'ai juste dis que ça allait être dur au début pour moi...
- Je sais, je te connais depuis le temps
Les deux amies mangèrent tranquillement, puis après avoir rangé, elles s'installèrent au salon, sur le canapé. Léa avait un livre posé sur ses genoux et Alice, son ordinateur sur les siens. Alice tourna la tête vers son amie
- Tu lis quoi ?
- Un nouveau grimoire que j'ai trouvé sur Internet
Tu devrais faire attention à ce que tu commandes, c'est délicat non ?
- C'est vrai mais de nos jours c'est compliqué de trouver de vrais grimoires...
- C'est pas faux mais ne fais pas rituels mal écrits, ça peux être risqué...
- Ne t'en fais pas 'Lys, je gère
- Je sais, c'est ce qui m'inquiète, tu es si fascinée par tout ça, que tu n'es pas aussi prudente que dans la vie de tous les jours
- Il me fallait bien quelques défauts non ?
Alice rit et décida de laisser son amie à sa lecture. Elle dessina sur une tablette graphique reliée à son ordinateur portable, elle commença à faire quelques traits et au fur et à mesure, un pégase apparaissait sur son écran. Alice était passionnée par la mythologie depuis quelques années, elle n'en aimait pas une en particulier, les trouvant toute passionnantes à leur manière. La soirée se déroula tranquillement, Léa avait décidé d'aller se coucher tôt, dans sa chambre, elle s'assoit en tailleur sur son lit, une plume devant elle. Elle fixa la plume et fit quelques mouvements avec ses mains, la plume bougeait légèrement mais ne se soulevait pas. Au bout de plusieurs minutes d'essai, la jeune femme soupira de frustration et rangea sa plume pour se mettre sous ses draps et s'endormir paisiblement. Alice, elle, passa une nuit blanche à dessiner, elle se sentait trop en forme pour aller dormir, puis le lendemain étant un samedi, elle pourra dormir avant d'aller travailler l'après-midi. Léa, elle avait cours le samedi matin et profitait de son samedi après-midi pour se mettre à jour dans son planning de devoirs à faire. Après avoir dessiné deux déesses et un pégase, Alice décida d'aller dans sa chambre, sur le chemin, elle vit une lumière dans leur couloir, leurs voisins n'étant que des personnes de plus de la soixantaine, elle trouvait ça étrange comme il était environ 3 heures du matin. Sa conscience lui dictait de ne pas aller voir mais sa curiosité prit le dessus, elle déverrouilla la porte et passa la tête à travers l'encadrement de la porte, elle vit un jeune homme de leur âge qui essayait de rentrer dans un des appartements, elle mit sa main sur sa bombe lacrymogène et sortit à pas de souris. Mais l'homme avait déjà senti sa présence, il l'attrapa et la plaqua contre le mur en l'emprisonnant de ses bras
- C'est impoli d'espionner les gens
- C'est illégal d'entrer par effraction.
- Oh, tu as du répondant, toi, je n'entrais pas par effraction puisque j'ai la clé mais mes parents ont encore oublié de retirer la clé de la serrure
- Qui êtes-vous ?
- Je suis le fils de tes voisins. Je pense que ça devrait suffire comme information
- Je vis ici depuis 3 ans et je ne vous ai jamais vu
- Je leur rends très peu visite, nos rapports sont... Compliqués mais ils se sentent mal donc je viens me créer quelques souvenirs, on ne sait jamais ce qui peux arriver... Tu peux ranger la bombe que tu as dans la main gauche, je ne vais pas te manger
- Je préfère garder une défense sous la main. Vous devez avoir un prénom, non ?
- Oui, en effet, j'ai un prénom. Je m'appelle Alec, et toi miss je me mêle de ce qui ne me regarde pas ?
- Je m'appelle Alice...
Alec la lâcha et lui lança un dernier regard
- Tu devrais aller dormir, Alice. Une jeune femme comme toi serait beaucoup moins jolie avec des cernes plus profondes que l'océan pacifique
- Très drôle. Que je ne vous entende plus faire du bruit... Appelez vos parents si ils ont oublié la clé, mais vu l'heure, ils doivent dormir
Alice rentra à nouveau dans son appartement, posa sa bombe lacrymo et verrouilla la porte avant de se diriger vers sa chambre. Alec regarda la porte de « ses parents », il allait devoir aller chasser ailleurs, en repartant, il s'arrêta devant la porte d'Alice. Il regarda autour de lui et entra en un tour de passe passe. La jeune femme ne le savait pas mais elle l'avait indirectement invité à entrer en lui donnant son nom, Alec entra et visita tranquillement, il frôla quelques bibelots du salon avec ses doigts, son regard sombre se posa sur l'ensemble de la pièce. Il marcha dans le couloir et vit une porte ouverte, la chambre de Léa. Il voulut entrer par curiosité mais une sorte de bouclier l'empêchait d'entrer, il grogna de frustration quand il sentit une odeur qu'il connaissait maintenant, Alec oublia vite Léa et se dirigea vers la chambre d'Alice, dans laquelle il entra. Il regarda la femme dormir et remarqua que sa fenêtre était ouverte, « Peu prudent en pleine ville » pensa t'il. Il entendit la jeune femme bouger et se cacha derrière l'armoire. Quand il vit que c'était une fausse alerte, il ressortir de sa cachette et s'assoit sur le bord de son lit, il frôla son cou avec ses doigts et soupira, il murmura
- C'est donc toi... Après toute ses années... Je te trouve enfin
L'homme se leva et disparut par la fenêtre, il venait de se dire qu'il devait absolument emménager dans cet immeuble.
Léa se leva de bonne heure et fronça les sourcils en sentant une perturbation dans ses énergies. Comme si quelqu'un étranger à l'appartement était entré, elle vérifia tout, la porte était bien verrouillée, aucun objet n'avait disparu. Elle mit cette perturbation sur le stress de ses travaux à rendre, elle se prépara son petit déjeuner et manqua de hurler en voyant Alice en train de dessiner sur la table de la salle à manger, elle ne l'avait pas vu en arrivant
- Tu es déjà réveillée à 7 heures ?! Tu es malade ?
- Je n'arrivais pas à dormir... J'ai passé une nuit étrange
- Un rêve érotique à me raconter ?
- Tu aimerais bien hein ? Mais non, j'ai repensé à l'homme que j'ai rencontré hier soir ?
- L'homme que tu as quoi ?
- Il y avait de la lumière et du bruit dans le couloir cette nuit alors je suis allée voir
- Mais quelle inconsciente
- Laisse-moi finir, c'était Alec, le fils de nos voisins qui n'arrivait pas à rentrer chez eux
- Nos voisins n'ont pas d'enfants, Alice, je les connais bien, ce sont des amis à mes parents
- Il m'a dit qu'il ne venait presque jamais les voir, il se peux qu'ils n'ont juste jamais parlé de leur fils
- Laisse-moi deviner... T'a craqué pour un cambrioleur qui a réussi à te berner avec ses histoires ?
- T'en connais beaucoup des cambrioleurs en costume – cravate ?
- Non, certes, mais peu importe qui... Attends ! J'ai ressenti une perturbation de mes énergies en me levant, il n'est pas entré ici Alice ?!
- Quoi ? Non ! Je suis rentrée en le laissant dans le couloir
- C'est étrange, je me pencherai là-dessus en rentrant de la fac
- Léa ? Tu penses qu'il peut être une créature surnaturelle ?
- Pourquoi penses-tu ça ?
- Je ne sais pas, en ayant grandi avec toi, mon instinct a appris à repérer les personnes « spéciales » et il l'était...
- Dans le bon sens, rassure-moi ?
- Justement, je me tâte... C'est dans ses yeux ?
- Dans ses yeux ?
- Ils n'avaient pas une couleur ordinaire... En fait, ils étaient noirs
- Certaines personnes ont les yeux noirs, ce n'est rien de surnaturel, c'est une question de pigments
- Tu devrais le rencontrer pour me donner ton avis
- Tu as dit qu'il était le fils de nos voisins ? Invitons-les à boire un verre ce soir ? J'irai leur dire en rentrant
- Bonne idée !
- Bon je te laisse ma belle, je dois y aller ! Bisous
- Salut !
Léa quitta l'appartement laissant Alice seule. La jeune femme alla dans son atelier et continua sa toile après avoir mit sa tenue de travail, quelqu'un sonna et elle leva les yeux au ciel
- Léa, si t'a encore oublié tes clés !
Elle alla ouvrir et fut surpris de revoir l'homme de la veille
- Alec ?
- Bonjour, Alice
Alec lui tendit un bouquet de fleur
- C'est pour me faire pardonner de t'avoir dérangée tard dans la nuit.
- Je... Heum merci ?
Alice soupira à l'idée de laisser cette nouvelle connaissance rentrer, Léa pourrait l'étriper pour ça, mais elle finit par dire
- Entrez, je vous en prie
Alec entra et posa sa veste où Alice le lui indiqua. Il la suivit au salon
- Vous voulez boire quelque chose ?
- Si tu as du whiskey pur feu ?
- Je vous sers ça
Alice le servit et se prit une canette de soda pour elle. Elle s'assoit à côté de lui et l'analysa rapidement, elle ressentait encore ce sentiment étrange, Alec, lui, regardait la pièce comme s'il la découvrait pour la première fois. Il concentra son regard sombre sur la jeune femme, il sentait que c'était elle, que c'était la bonne, celle qu'il attendait. Alice détourna le regard, trouvant celui de son invité trop insistant.
- Pourquoi est-ce que vous me regardez comme ça ?
-Cesse de me vouvoyer, on doit avoir 2 ans d'écart au maximum.
- Ok... Pourquoi tu me regardes comme ça ?
- Je t'observe, je te trouve jolie mais je me demande si ta tenue est une tenue Desigual
Alice rit et le regarda à nouveau
- Non, c'est ma tenue d'artiste, c'est ce que je mets quand je peins
- Tu es artiste ?
- Oui, je suis en études d'art ! J'ai une toile à rendre la semaine prochaine, donc je passe mon temps libre à l'améliorer et toi ? Tu fais des études ?
- Oui, je suis en lettres... Je veux devenir écrivain, je peux voir ta toile ?
- Si tu veux, suis-moi
Alice posa sa canette et Alec son verre, il se leva pour la suivre, son regard s'attardant sur son cou qui était dégagé, les cheveux de la jeune femme tous placé du même côté. Il entra dans l'atelier et fit attention de ne pas trébucher sur les pots de peintures qui traînait un peu partout. Il se plaça sur le côté de la toile et la regarda, elle était colorée et très jolie. Ce qu'il trouvait amusant était que c'était son manoir que la jeune femme avait peint.
- Tu es déjà allée là-bas ?
- Non, c'est un paysage fictif
- Oh, je vois. C'est harmonieux et les couleurs sont jolies
- Merci !
Le regard d'Alec se désintéressa rapidement de la peinture pour se reporter sur sa nouvelle amie. Alice lui sourit et ils retournèrent au salon, ils discutèrent et ne virent pas le temps passer au point où Alec était toujours là au retour de Léa.
- Je suis rentrée !
La jeune femme se figea en voyant Alec. Elle ressentait la même perturbation de ses énergies qu'elle avait ressenti le matin même, elle compris dans la seconde qu'il s'était incrusté chez elles, elle ne savait pas comment mais il était entré dans leur appartement la veille. Alec se tendit en voyant Léa, une sorcière, super. Il se leva et tendit sa main après qu'Alice l'ait présenté, Léa la lui serra. Alice regarda son amie
- Joins-toi à nous !
- Non, j'ai du travail, je vais aller bosser. Ravie de t'avoir rencontré Alec.
- De même.
Alice fronça les sourcils, Léa n'était habituellement pas associable et elle avait senti l'ambiance électrique entre ses deux amis, ce qui augmenta ses doutes sur son invité. Elle regarda Alec
- Excuse-la, elle a beaucoup de travail en ce moment...
- Je comprends, je ne lui en veux pas
- Je vais devoir aller bosser...
- D'accord ! Je suis déjà resté longtemps, tiens, comme ça, tu auras juste à m'appeler dès que tu voudras me revoir
Alec lui donna son numéro de téléphone, Alice lui donna le sien
- Ça marche dans les deux sens...
L'homme sourit à la brune et acquiesça avant de quitter l'appartement. Alice prit ses affaires et alla travailler pendant que dans son bureau, Léa avait laissé ses livres de droit pour ses grimoires. Elle trouvait Alec étrange, Alice avait raison, il était « spécial » mais ce n'était pas un sorcier, la jeune femme avait analysé ses yeux, regardé sa boisson, sa manière de regarder le cou d'Alice. Léa soupira et entoura au crayon de papier le chapitre « vampire » de son grimoire. Et il semblait bien trop intéressé par sa meilleure amie.
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Alice au Pays des Vampires [ PAUSE ]
VampireAlice, jeune étudiante en art vit en colocation avec Léa sa meilleure amie sorcière. Les filles vivent de belles aventures ensemble dans leur cocon. Tout est linéaire et calme jusqu'au jour où tard dans la nuit, Alice fait la rencontre d'Alec, un je...