« Plus. »

Only Part.

Message to Namka

📲 Où es-tu?

📲 Je suis encore avec les garçons, j'arrive dans très peu de temps.

📲Tu n'as pas oublié qu'on passait la soirée ensemble, n'est-ce pas ?

📲Non, ne t'inquiètes pas, mon petit coeur, j'arrive dans 15 minutes.

📲Ok, à tout à l'heure alors.

Pas de réponse en retour. Étonnant ? Non. Quand il était question de travail, Namjoon oubliait très souvent le monde autour de lui. Et surtout l'heure. Cette dernière prenait plaisir à défiler plus vite que la musique. Un soupir. Je savais à quoi m'attendre en sortant avec le leader de mon groupe favori. Comment j'ai fait ? C'est une très grande histoire. Même encore aujourd'hui, je me demande comment j'ai pu finir avec un homme tel que lui. A vrai dire, au tout début, rien n'avait été simple. Cela avait commencé il y a quatre ans déjà, par inadvertance, je l'avais croisé dans les grandes rues séoulites, à la recherche d'un quelconque magasin qui pouvait faire passer mon envie de mochi si tant exprimée en pleine nuit. Dieu merci, je ne travaillais pas le lendemain et encore heureux. Bien que je pouvais être une fille avec beaucoup d'appétit, il était tout de même hors de question que je sorte pour une envie alors que je commençais tôt le lendemain matin. Bref. Ce dont je ne savais pas c'était que ce charmant leader de ce groupe très populaire ait profité de la nuit bien avancée pour sortir, se vider la tête et faire quelques petites emplettes pour remplir son estomac. Tombant d'accord sur la boîte de mochi aux multiples saveurs, nous sortîmes du petit 7-Eleven, les bras remplis de sacs plastiques à la recherche d'un lieu qui pourrait nous cacher des regards indiscrets. Ça s'est vite fini en habitude. Chaque mardi, toujours la même histoire. Cependant, malgré cette amitié presque naissante, nous restions chacun sur nos gardes et plus particulièrement lui. Jamais je ne lui en avais voulu. Après tout, j'étais une fan et lui mon idole et toutes les occasions étaient bonnes pour que cela se finisse en drame pour lui. Rapidement, cette relation aux allures mignonnes se retrouva à être beaucoup plus intense qu'on aurait pu y croire. Les regards échangés, les touchers de plus en plus fréquents, les allusions peu farouches par messages... Nous avions finis par craquer et à avoir notre première nuit ensemble. Dans mon appartement à l'époque. Et cela avait engendré une succession de nuit plus osées des unes des autres, sans répit, sans plus aucunes barrières. La confiance avait régné peu à peu, à mon plus grand plaisir, mais pas assez pour que je passe de sexfriend à girlfriend. Je savais que c'était compliqué. J'en avais conscience. Mais mes sentiments devinrent de plus en plus démonstratifs, de plus en plus forts et je n'arrivais donc plus à les contrôler. Sans compter que j'avais un mur face à moi. La célébrité de celui qui avait volé mon coeur. Il n'y avait pas d'alternative. C'était impossible de penser à une quelconque relation plus forte que celle que nous avions établis au tout début. La rupture a été présente. Durant de longs et interminables mois. Et je suis sûre que vous avez compris la suite des événements.
Depuis, nous vivons une idylle des plus heureuses. Bien que je sois cachée aux yeux du monde et que très clairement, je m'en porte très bien en vue de la folie des ARMY, l'ensemble du groupe ainsi que Hitman B. Pdnim avaient connaissance, eux, de notre relation.

Coup d'oeil à l'horloge. 19:30. Ok. Dans 20 minutes, il avait dit. Mais le connaissant, c'était plutôt une demi-heure. J'avais donc le temps de me préparer pour notre petite soirée à deux. Ah oui ! Bien que j'avais stipulé que nous n'avions aucunes limites sexuelles, vous aviez bien compris que par ça, cela voulait dire que mon cher et tendre amoureux était loin d'être sage. Et moi non plus d'ailleurs. Comment dire ? Namjoon n'était pas du genre à faire dans la dentelle. Il existait, des fois, où la tendresse prônait mais exclusivement, Namjoon était ce qu'on appelait un dominant. Il adorait tout contrôler. Et surtout, me voir soumise à lui. Parfois ça arrivait mais parfois, je le poussais tellement loin que, plus d'une fois, j'ai fini dans des situations abracadabrantesques. Comme cette fameuse fois où il m'avait attaché, bâillonné, vraiment dans l'incapacité de bouger et qu'il avait abusé de moi durant des heures pour son propre plaisir. Bon. Dire que je n'avais pas pris du plaisir autant que lui, serait mentir mais j'aime le faire passer pour un tortionnaire. Puis, faut le dire, il l'est et c'est tout.