J'écris des textes seul sur ma chaise la nuit
Mais je tombe à l'infini dans un immense puits
Sans même m'approcher du soleil, je me suis brûlé les ailes
Comme on dit, pas de nouvelles, bonnes nouvelles
Mais tout finit par se savoir, il n'y a qu'à voir
Alors que ne fallait pas le dire, j'suis au courant de ce foutoir
Je suis adepte des commérages et du drama
Mais plus le temps et plus je me dis ça ne le vaut pas
Et puis merde ouvre bien grand tes oreilles
Parce que la j'en peux plus, j'explose, c'est plus pareille
J'ai pas mérité ces clichés, mais c'est cliché de dire que j'suis désespéré
J'ai pas fais de clichés et j'ai bien fais
J'ai des pensées a vous raconter, j'ai pensé à les immiscer
C'est que j'ai échoué, j'ai pas assez bossé pendant des années
Pour commencer, c'était des déjeuners, des dîners et des soirées
Et même des p'tits déjeuners que j'ai apporté
J'ai hébergé ce que j'aimais alors que je savais que rien se passerait
J'ai fait à manger apeuré que ce soit un peu trop salé
Malgré le fait que je me fait livré quand j'suis isolé
J'ai fait des thés alors que j'ai jamais vraiment aimé
J'ai branché ce qui lui sert à téléphoner au moment de se laver
J'ai ignoré ce qu'il se disait pour pour que le moment de bosser soit arrivé
Je comptais acheter des objets sur lesquelles les gens ont fantasmé
J'ai partagé mon coucher alors que j'allais dans les bras de Morphée à 5h de la matinée
J'suis en proie au désespoir, j'essaye de me mouvoir
Dans ce putain d'abattoir je vois que du noir
Pas échappatoire dans ce dortoir voire purgatoire ou isoloir
Seul dans ce manoir pas moyen d'entrevoir de l'espoir
Je commence à croire qu'il va falloir plus prévoir pour s'évader de ce couloir étroit
Loin de l'auditoire, je me regarde plus dans les miroirs
Dans ma mémoire, des souvenirs illusoires ou j'y suis avec sur une patinoire
J'suis dans mon laboratoire le soir,
Et on peut apercevoir des choses contradictoires et dérisoires
Je vois l'histoire de gloire que j'aurais pu avoir
Alors parfois je m'assoie sur le trottoir
Et il commence à pleuvoir depuis mon observatoire
Et après j'expire un soupir, même Napoléon pourrait dire que ça s'empire
Alors je brise mes poumons pour oublier que j'ai le cœur en fumée
Je crois qu'on point où j'en suis, une sieste serait appréciée
Et j'suis pas utile dans la vie de tous les jours
Mais je crois que j'ai été un peu utile à ma manière
Je veux juste que ça s'arrête, tourner la page et enlever mes barrières
Tant pis si vous pensez que je fais un chleuasme quand je dis que les poids sur mes épaules sont trop lourds
J'en ai marre de ce qu'on appelle communément l'amour.
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Plume de nuit
PoetryC'est ici que je vais poster tout mes textes de freestyle. Ni plus, ni moins.