La maladie s'est invitée chez moi, s'est immiscée entre mes pensées
Elle parlait entre chacun de mes mots, chaque jours, elle avançait
Elle marchait à mes cotés, mangeait avec mes proches
Elle prenait toute la place dans mon lit, plus persistante que la roche
Elle me transformait quotidiennement sciemment
Et quand je buvais, fumais, pleurais, elle souriait patiemment
Après mainte et mainte nuits, j'ai pris les choses en main
Un mélange de stup trop chargé ne me laisseront pas de lendemain
C'est allé crescendo, au début je perdais juste, littéralement, l'équilibre
C'est con mais rien d'autre ne pouvait me faire sentir plus libre
Après c'était au tour du mal de crâne d'arriver à destination
A ce moment je savais que j'avais passé le stade de satisfaction
Les convulsions prenaient possession de mon corps, inerte à l'intérieur
Il était trop tard pour quoique ce soit à cause d'une volonté inférieur
Mes yeux sont devenu neige et de ma bouche sortait de l'écume
En guise d'au revoir, sur ma joue, coulait une larme posthume
Je suis passé de l'autre coté et les sens n'en n'ont plus
Depuis que mes proches l'ont appris, ils se soignent avec ce qui les tue
Ma mère et grand-mère se demandent ce qu'elles ont fait de mal dans mon éducation
Elles pleurent mon départ en se disant qu'elles auraient dû faire plus attention
Mes potes se mordent les lèvres en pensant qu'ils auraient dû être plus présent
Ils font face à un vide qu'ils n'ont pas mérité, ça sera toujours trop récent
Je pourrai jamais entendre dire que mon âme sœur m'aime
Le dernier souvenir qu'il auront de moi sera un requiem
Je pourrai jamais dire à mes enfants qu'ils sont ma plus belle création, que je les soutienne
Je ne leur donnerai jamais la vie parce que j'ai supprimé la mienne.
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Plume de nuit
PoésieC'est ici que je vais poster tout mes textes de freestyle. Ni plus, ni moins.