Tied Up (3)🍋

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TW: CET OS EN 3 PARTIES CONTIENT DES SCÈNES DE VIOL, DE MEURTRE ET NON CONSEILLÉES AUX PLUS SENSIBLES.

De plus: ce que j'écris n'est en aucun cas ce que je pense, ce que je fantasme ou ce que je souhaite à quiconque. Il s'agit d'une fiction. Je ne romantise pas l'acte du viol ou du kidnapping. J'espère que vous comprendrez.

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Louis me regarda les yeux écarquillés et je vis des larmes se bloquer aux coins de ses yeux.
« J-je suis vraiment con d'avoir pu croire q-que je méritais quelqu'un comme toi, Harry. » Il souffla bloquant sur ses mots en regardant soudainement ses mains.
Et d'un seul coup il explosa en sanglot. « Je te jure que j-je n'ai jamais voulu te faire de mal, si j'ai p-pu te faire souffrir je suis v-vraiment désolé, c'était vraiment la d-dernière chose que- »

Je m'approchai de lui et je passais mes bras autour de lui en le serrant très fort et quand je sentis qu'il se calmait légèrement je repris. « Je me suis mal exprimé..ton père m'a fait souffrir mais toi, enfin tu n'as pas l'air comme lui. Mais durant tout ce temps avec les yeux bandés, j'ai développé une peur réflexe de toi... Je suis désolé Louis. Je veux te pardonner et peut être finir par être ton ami mais il me faut du temps...tu comprends ? » J'ajoutais.

Il hocha doucement la tête, en me regardant de ses yeux bleus pétillants. Il est peut être bizarre, un peu psychopathe sur les bords mais je me suis attaché à lui, malgré moi. Alors au lieu d'ajouter quoi que ce soit, je le serrai plus fort contre moi et je crus entendre un petit « merci », aussi fin qu'un souffle.
Il tomba à nouveau de fatigue alors je l'emmenais chez moi, loin de cette maison macabre, loin de ce souvenir, loin de cette maison sans âme.

Une fois chez moi je l'allongeais dans mon lit et je partis faire un tour de mon vieil appartement. Je suis parti qu'un mois et pourtant j'ai l'impression que cela fait des années.

«.............. »

Plusieurs semaines plus tard, Louis a emménagé chez moi, attention nous ne sommes pas en couple mais il n'a aucun argent et il ne se sent pas de vivre dans cette maison pleine de mauvais souvenirs alors je lui ai proposé de rester. J'ai repris les cours cette semaine. Au début, il craignait que je ne revienne pas alors il m'a serré si fort dans ses bras que je me suis rendu compte qu'il était devenu un vrai ami. Quand il m'a vu rentrer le soir il n'a pas dit un mot il m'a simplement câliner toute la soirée et une bonne partie de la nuit jusqu'à ce qu'il s'endorme. Je devrais avoir mon diplôme à la fin du semestre et ainsi je pourrais travailler et donc avoir un revenu chaque mois.

Nous étions un de ces soirs où l'on s'ennuyait devant la télé chacun d'un côté du canapé. Ça faisait plusieurs fois ces dernières semaines que je le remarquai soupirer en regardant son reflet. Cela pouvait être dans son portable discrètement, dans le miroir de la salle de bain quand il laissait la porte ouverte ou même dans celui de la chambre d'amis où il dort. Actuellement c'était sur l'application photo de son portable et comme à chaque fois ça me brisait le cœur parce qu'il ne voyait pas la réalité. Il se trouvait parfois gros et petit et se traitait de nain obèse... D'autres fois c'était qu'il semblait creux, maigre et pâle, sans vie, sans muscles et hideux à faire peur.
Cette fois la je pris son portable et je le balançais par terre.

« Mais ça va pas ! T'es malade ou quoi ??? » Il me hurla dessus.
« Ça suffit maintenant. Putain Louis, enlève toi la merde des yeux. Tu es magnifique, t'es beau comme un dieu. T'as la taille parfaite pour qu'on t'embrasse sur le front, T'as les yeux océans les plus profonds et magnifiques que j'ai vu de ma vie. T'as un cul qui en ferait bander plus d'un ! Et ose me dire que tu fais pas d'abdos! Putain, tu veux savoir le pire ? Le pire c'est que je me retiens de te sauter dessus depuis que je t'ai ramené chez moi uniquement parce que tu m'as kidnappé il y a 4 mois. » Je lui crachai à la tronche avant de me lever rouge non pas de colère mais de honte d'avoir sorti ce que je pensais et un peu plus. Je rejoignis ma chambre et m'enfermais dans celle-ci. Je m'enroulais dans ma couette et je m'endormis rapidement.

OS LarryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant