J'arrive à Garùn. Pour un jeune Ylvenien comme moi, cette grande ville empoussiérée et suffocante est très désagréable. Je me sens un peu découragé à la pensée de devoir rester ici pendant toute la durée de mon premier cycle d'études de trois ans. L'humidité primordiale de mon corps me fait souffrir par son manque dans cette fournaise. En face de moi, dans la voiture à chevaux qui nous conduit à l'académie, il y a un jeune homme au regard sombre qui se complaît sous le soleil brûlant: il doit avoir une affinité au feu. Je lui lance un petit sourire timide auquel il répond avec une énergie typique des paysans Sulazites. Au moins je ne suis pas le seul nouveau: outre mon compagnon, il y a trois autres jeunes dans la voitures.
Lorsque nous arrivons devant l'académie, un maître de la guilde au front marqué du signe de la terre nous accueille et nous conduit au dortoir. Nous sommes classés par affinité et je suis seul dans ma chambre, apparemment, je suis l'unique novice affilié à la fois à l'eau et à l'air. Le soleil darde une de"dernière fois sur le grand bâtiment immaculé des novices. Je me procure une vasque d'eau et la vaporise pour rétablir une humidité décente dans la chambre. Après une ou deux heure ou je me tourne et me retourne dans mes draps sans trouver le sommeil, un autre novices entre, encore empoussiéré de son voyage. Il me sourit franchement et tente d'engager la conversation:
-Schuk'et wa. Hamà cëce wa?
C'est un Urmiarite, il ne parle que le Rùden et est incapable de dire deux mots en occidental. Je lui fait comprendre avec des geste que je ne parle pas le Rùden, a ma grande déception: Urmias est un pays plein de mystère, et il m'aurait plus d'en apprendre un peu. Tant pis, j'essayerai demain.
Jä'sun-GPHasard.
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Journal d'un sorcier initié
FantasyA Sulaziz, la plus grande académie de sorcier de Zerry, en partenariat avec la guilde des sorciers accueille ses nouveaux élèves. Jä'sun, affilié à l'eau et à l'air, suit ses études avec assiduité afin d'obtenir son grade de maître de la guilde.