Partie 1 sans titre

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Sur le forum HPF, tous les mois se déroule une nuit d'écriture: 1h pour écrire sur 1 mot. Cette fois ci c'était "interdit", et quoi de mieux que de faire du Tiva pour ce thème.
Et parce que une heure c'est court, le texte à été complété pour être publié.

Enjoy!


On ne devrait pas faire ça, c'est contre le règlement

Très bien, mais dans ce cas là pourquoi es-tu encore en train de m'embrasser?

Tu dis ça, mais dois-je te rappeler qui a commencé ? C'était autre chose que nos petits flirts au bureau, tu étais sérieux cette fois. Pas sérieux au sens commun du terme, c'est impossible pour toi de ne pas faire de plaisanteries, mais je l'ai vu dans ton regard, je l'ai senti dans ton attitude...tu voulais plus. Et moi aussi.

Tu as actionné cet engrenage en sachant pertinemment comment cela allait se terminer. Depuis toutes ces années, c'était inévitable, ce n'était qu'une question de temps.

Nous avions juste besoin d'une occasion, d'une étincelle pour embraser nos esprits.

Ça va à l'encontre de la règle numéro 12, si ça arrive à ses oreilles on est cuit

Et pourtant je sens toujours tes mains caresser toutes les parcelles de mon corps. Tes mains douces quand tu effleures ma clavicule pour déplacer ce bout de tissu superflu. Tes mains chaudes quand elles se pressent fermement contre mes reins. Tes mains baladeuses quand je croise ton regard et que je devine ce que tu as en tête.

Tu sais que j'aime le danger, il m'a nourri, m'a fait vivre pendant des années, ce n'est pas maintenant que je compte y renoncer. Je pensais que toi aussi tu aimais ça. Combien de fois m'as-tu raconter tes péripéties dans la police, les récits héroïques de tes missions pour le NCIS avant que je n'arrive? Tu les clames haut et fort à tout bout de champs, mais maintenant tu te demande s'il ne faudrait pas rester sage, quelle ironie.

Et si les autres l'apprennent? Est-ce que tu n'entend pas d'ici les remarques de Mc Ragots?

Ils n'ont aucune raison de l'apprendre, nous ne sommes que deux dans cette chambre. Peut-être aurait-il fallu penser à cette éventualité avant de me laisser grimper à califourchon sur toi sur ce canapé. Tu sais qu'il est trop tard maintenant, aucun de nous n'a envie de faire marche arrière. Nous sommes déjà compromis, tu es déjà torse-nu et quand je sens tes mains agiles s'affairer dans mon dos, je sais que nous allons bientôt être à égalité.

Ce qui se passe à Paris reste à Paris, n'est-ce pas ce que tu disais hier? Ce sera notre secret, le fruit défendu que nous avons osé croquer. Nous ferons comme s'il ne s'était rien passé, tu sais que nous sommes capable de dissimuler la vérité, nous étions très bon pour nous mentir à nous même ces dernières années. Ne dit plus rien, embrasse moi.

Nous savons que c'est interdit...

C'est justement ça qui rend ce moment encore plus excitant. Je frissonne à chaque fois que je sens ta respiration au creux de mon oreille. Je frémis à chaque fois que je sens ta main sur ma peau nue. Je me délecte de chaque contact de ton corps sur le mien. Je grave ces souvenirs dans la mémoire, justement parce que nous ne devrions pas. Je sais qu'une fois sortie de cette chambre d'hôtel, nous retournerons à notre vie d'avant. Une vie où tu ne peux être que mon coéquipier, où nous respectons les règles, même celles de Gibbs.

Mais ce soir nous nous autorisons l'impossible, et je veux pouvoir me remémorer chacun de ces moments car je ne sais pas si nous aurons l'occasion d'avoir de nouveaux souvenirs de ce genre.

Ce soir tu es à moi, et je suis à toi. Nous bravons l'interdit, nous oublions les règles. Pourquoi tu n'admets pas que, toi aussi, tu adores ça Tony?

Qui t'as dis que je n'aimais pas ? Je pensais pourtant t'avoir dis que les missions sous couverture étaient mes préférées...

Règle n°12Where stories live. Discover now