1. La rentrée

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PROLOGUE :
C'est la rentrée à Poudlart. Les premiers sont déjà sur le quai d'embarquement, les retardataires eux, sont encore sur le chemin de traverse. Tout le monde se bouscule, il y a de plus en plus de monde chaque année.

PDV LUCAS :
Je suis à la gare, le train peut partir d'une seconde à l'autre. Je suis souvent en retard mais jamais autant. Je cours aussi vite que je peux, traverse le mur, ouf le train est encore là. Mais il avance tout doucement, là je suis mal. Je cours à la porte et frappe, elle s'ouvre. Sur ce coup je suis chanceux, j'entre en me faisant un peu engueulé mais je m'en fiche je suis rentré. Maintenant il faut trouvé une place ça c'est moins drôle. Je marche dans l'allée et jète un coup d'oeil aux cabines qui sont toutes prises. Je perd espoir quand j'en trouve une ouverte, et vide. Enfin presque. Un jeune homme, aux cheveux châtains ébouriffés et l'air serein est assit là. Je toque et entre.

« Je peux ? »

Jeune homme - ouais carrément
Il lâcha un grand sourire, je lui rendis et m'assis.

Jeune homme - Eliott, et toi ?
Je leva les yeux pour le regarder. Son regard est perçant, un regard différent que celui que les autres personnes me lance.

« Euh Lucas. Enchanté »

Eliott - salut ahah

Je souris. Je le regarda puis baissa les yeux pour regarder le sol. Je me sentis troublé. Mais pourquoi ? Je me mis à regarder le paysage défiler, comme d'habitude lorsque je prend le train. Mes amis sont surement dans une autre cabine. En fait, ça me dérange pas d'être ici.
Je sens son regard sur moi, ce qui m'oblige à le regarder encore.

« T'es nouveau ? »

Eliott - ouais, j'viens d'arriver

« c'est pas un peu chelou d'arriver comme ça ? »

Eliott - si, mais j'suis excité et pas du tout stressé. Alors c'est cool

« C'est top. Je suis arrivé en retard, c'est carrément chelou comment qu'il y a de plus en plus de monde chaque année. »

Il ricana.

Eliott - tout est chelou avec toi enfaite

Je le regarde. Je fus embarrassé, je voulais juste engagé la conversation. Je regarda ailleurs.

Eliott - j'dois être chelou alors, je t'influence.

Je me mordis les lèvres. Il sortit une clope et l'alluma. La cabine était animée de la fumée sortant de sa bouche, rien que ça. On n'entendait que le brouhaha du train.
Le trajet sembla encore plus long que d'habitude. Le temps fut long et lassant. Nous nous sommes plus parlé par la suite.
Soudainement, le train s'arrêta, nous descendons et nous voilà en direction du château. Je retrouva mes amis, et quitta ce Eliott.

serait-ce de la magie ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant