le rève de Cheikh

l'arrivée de Cheikh à l'école arabe

c'est à keur momar Sarr que tout a commencé. Nous étions en plein cours d'arabe lors que oustaz interrogea chacun d'entre nous pour lui rappeler les points essentiels du cours précédent.On tournait de gauche à droite personne ne voulais le regarder en face. Il paraissait que personne d'entre nous nous ne se rappelle plus de ce qui était appris hier. Le géant homme d'une quarantaine d'années se leva , il se dirigea vers nous. Il cria à la voix haute"vous vous foutez de moi je compte jusqu'à cinq " le jeune Ada se leva à la toute dernière minute du temps prévu , il recita  tout avec la voix tantôt fort lorsqu'il est sûr de ce qu'il dit , tantôt faible lorsqu'il doute.

   _ Vous avez de la chance cria notre maître.Mais si jamais cela se reproduise.

Soudain, on entend des coups de bague sur la porte qui était faite de zinc . tous nos yeux étaient fixée sur cette vieille porte.

   - "Oudoukhoulou" cria oustaz l'une des expressions arabe qu'il disait souvent lorsque quelqu'un veut entrer.
Une minute plus tard une dame se mit à la porte elle était d'une trentaine d'années environ . Notre maître nous fit signe de regarder devant nous. On perçoit un petit gosse derrière les grands boubou de la dame .Il semblait avoir peur de nous. il nous Jetta un p'tit coup d'œil et se cacha encore

  - YA OUSTAZ ! cria la dame. Je t'amène mon fils , c'est mon aîné. Je veux qu'il soit parmi les plus grands savants de ce pays.
- T'inquiète vous pouvez compter sur moi répondit notre maître .

La dame tourna le dos, elle était sur le point de partir.
- Maman! Maman! Cria le nouveau venu
- Je reviens dans quelques minutes réclama sa mère. Mon trésor fait ce qu'on te demande je t'achéte du biscrême et je reviens .

le petit se retourna ensuite vers nous. Notre maître lui fit signe de s'approcher de lui. Il semblait avoir peur, il marchait jambes croisées tout en soulevant des pièces de cailloux qui envahissaient la surface.
- Ta mère va vite revenir .Réclame notre pour calmer un p'tit peu le petit . Tu t'appelle comment ? Demanda le maître
- Cheikh répondit le petit gosse d'une voix faible.
- comment ? réclame le maître
- Mon père m'appelle Cheikh Oumar et ma mère BaBo
- Ton homonyme est un grand "waliou" dit Oustaz. Allez va t'asseoir pré de tes camarades.
Il marcha à grandes pas et s'assoit à côté de Ada , le plus brillants de la classe qu'on surnommait le sauveur  . Oustaz nous demanda d'effacer le tableau faite de bois et garni de peinture. Boujour le nouveau chapitre.