Je me souviens de mes toutes premières vacances comme si c'était hier. Ma mère avait eu mon arrière grand-mère, Gorgia, au téléphone, elles s'appelaient très souvent. J'aimais beaucoup Gorgia, elle était toujours gentille avec moi, me traité comme si j'étais son oxygène, sa raison de vivre, son univers. Alors quand ma mère m'a demandé si je voulais passer deux mois de vacances sur la Cote d'Azur avec Mamie Gorgia, j'ai accepté sans hésité une seule seconde. C'est donc l'été de mes neuf ans que je suis partie chez elle, le sourire aux lèvres, impatiente de vivre cette aventure qui était énorme pour moi, mes premières vacances.
Sur place, tout me paraissais irréelle. L'appartement était petit mais extrêmement propre, Gorgia était une de ces femmes maniaques qui aimer que chaque chose soit ranger a sa place, sa ne me déranger pas, j'étais tellement heureuse que rien ne pouvais me faire perdre cette joie. Nous étions situer juste en face de la mer, je n'avais qu'a traverser la rue pour sentir l'eau caresser mes pieds, m'acheter une glace, profiter du soleil et de cette odeur iodée que j'aime tant.
Une fois mes parents partis et mes affaires ranger, Mamie Gorgia m'expliqua qu'à quelques rues de chez elle, vivaient mes grands-parents, Michelle et Jean-Christophe, que tous les matins et tous les soirs, nous irions les voirs pour les saluer, papoter et par moments manger chez eux. Je n'y voyais aucuns inconvénients, après tout, c'était ma famille, sa me donner l'occasion de les connaitre.
Alors chaque jour, nous sommes allait chez eux, leur appartement me faisait froids dans le dos. Sur les murs, je voyais tous ces fusilles de guerre, toutes ces photos sur les première et seconde guerres mondiales. Jean-Christophe était un de ces fans de cette partie de l'histoire, je ne comprenais pas ce qu'il y avait de bien d'aimer les guerres a l'époque, ce qu'il pouvait bien le poussait a collectionné des armes, des figurines, des marquettes. Déjà du haut de mes neuf ans, je pouvais sentir l'atmosphère malsaine qu'émaner cet endroit.
Puis vint un jour, Mamie Gorgia, m'avait dit qu'elle devait s'occuper d'affaire d'adulte, elle m'avait donc dit d'aller voir mes grands-parents sans elle. A l'époque, je me disais que c'était vraiment cool de me promener seule, sans personne, j'avais l'impression d'être une grande fille, maintenant avec le recul, je me rends compte a quel point Gorgia était inconsciente de laisser une fillette de neuf ans ce promener seule dans la rue, même si mes grands parents vivaient a côté ...
Toutefois je suis arrivé chez Michelle et Jean-Christophe saine et sauve. Ce jours là, Michelle était au travail, il n'y avait que mon grand père et moi. Je me rappelle lorsqu'il m'avait ouvert la porte, il avait ce petit sourire en coin, comme si il était très heureux de me voir. Son regard n'était pas le même qu'avant, quelque chose avait changer, je n'avais pas compris que ce regard était celui du chasseur qui avait attraper sa proie.
Alors que je métais diriger vers le fauteuil pour m'assoir, il s'était avancer vers moi, toujours ce fichu sourire en coin et m'avais simplement demandé si je voulais être sa petite princesse, si je voulais porté de jolies vêtements, être maquiller et faire la star en me faisant prendre en photo. L'enfant que j'étais voulait tellement être une princesse, être aussi élégante que Mamie Gorgia et Michelle. J'ai donc acquiescé de la tête avec un tel engouement qu'on aurai cru que j'avais vu le père Nöel.
Sans savoir, j'avais signé un pacte avec le diable. C'est a ce moment précis que ma descente aux enfers a commencer.
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Magnifique
Non-FictionAutobiographie sur mon enfance gâcher par le diable en personne. Déconseillé aux âmes sensibles. Cette histoire n'est pas un conte de fée, c'est la dur réalité