Si Seulement.... [EN PAUSE]

Chapitre 5 : La carte du maraudeur

Cela faisait déjà plus de deux heures que Harry et Hermione étaient enfermés dans la salle sur demande. Hermione s'était plongée dans les livres concernant Poudlard pour trouver un moyen de sortir.
Harry, lui, ne cessait de faire et refaire le tour de la salle, en vain, et de faire les cent pas devant Hermione, ce qu'y finit par l'énerver.

- Harry ! Veux-tu bien arrêter de tourner en rond comme ça ! Ce n'est pas de cette façon qu'on s'en sortira.

- Je sais bien Hermione mais j'essaie de trouver une solution moi au moins !

Mais pour qui se prenait-il ? Qu'est-ce qu'elle faisait elle hein ?! Il croyait qu'il n'y avait que lui qui cherchait ?

- Parce que tu crois que je ne fais rien moi ! Et bien si ! J'essaie de trouver une solution ! Pendant que toi tu ne cesses de faire les cent pas en chuchotant des mots incompréhensibles !

- Je.... Enfin je veux dire.... parce que.... Et bien .... En fait je ne ......

- Tu ne rien du tout Harry ! ALORS MAINTENANT TU LA FERME ET TU ME LAISSES ESSAYER DE TROUVER UN MOYEN DE NOUS SORTIR DE LÀ !

Sur ces paroles, elle rangea son livre et partie dans la direction du fauteuil qu'elle occupait précédemment. Elle savait bien qu'elle s'était emportée, mais la situation dans là qu'elle ils se trouvaient ne l'aidait pas... D'autant plus qu'elle n'avait rien trouvé sur ce qu'elle cherchait... Et elle commençait à perdre le peut d'espoir qu'elle avait en elle.
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Le soleil était déjà haut dans le ciel ce matin-là, et on voyait par les fenêtres qu'une belle matinée de soleil se préparait. Dans les dortoirs des Gryffondor, tout le monde était déjà debout, et se préparait pour le grand match de Quidditch de cette après-midi, qui les opposeraient au Serpentard.

Mais Ron lui, n'avait pas le cœur aux festivités, Harry et Hermione ne s'étaient pas présenter au dîner, ni aux dortoirs, ni même au petit déjeuner, et il commençait sérieusement à s'inquiéter.
D'autant plus que Ginny étant dans l'équipe de Gryffondor, elle s'entraînait au stade et qui était, pour le moment, inaccessible au public.
Il décida donc d'aller voir le professeur Mc gonagall.

En arrivant à la salle de métamorphose, il toqua et la voix de la directrice de Gryffondor, lui dit sur un timbre joyeux d'entrer.

- Professeur ?

- M. Weasley, que me vaut cette visite .

- Et bien madame, en fait Harry et Hermione n'étaient pas au dîner ni au petit déjeuner et né sont pas rentrés aux dortoirs.

- Voulez-vous dire que vous ne les avaient pas vue depuis hier après-midi .

- Non. Ni moi ni les autres.- Vous ont-ils dit où ils allaient ?

- Non... Je...

La voix du professeur MacGonagall commençait à faire percevoir des pointes d'inquiétude. Et Ron, ne savaient plus quoi penser, il commençait à s'imaginer tous les scénarios possibles plus horribles les uns que les autres.
Après quelques mots
supplémentaires, ils décidèrent d'aller voir le professeur Dumbledore.
Le trajet parut interminable du point de vue de Ron. Et la peur grandissait au fait à mesure qu'ils avançaient. L'idée de savoir ces amis en danger le terrifier au plus haut point. Il avait beau être moins expressif qu'Hermione, il tenait à ses meilleurs mais comme à ces frères, et peut-être plus encore. Il avait beau paraître naïf, il voyait tout, entendait tout et comprenait tout ce qui se passait autour de lui. Il voyait bien que Malefoy regardait Hermione avec d'autres choses que de la haine ces temps-ci , il voyait bien que Remus flipper totalement à l'idée de devenir papa, il voyait bien que Dumbledore les surveillait tout le temps, et par-dessus tout il voyait que son meilleur mais était triste, très triste, qu'il faisait de son mieux pour ne faire paraître aucune émotion, pour faire croire à tout le monde que tout allait bien, qu'il avait accepté la mort de Sirius. Mais lui savait bien qu'il ne faisait que se mentir à soi-même. Oui, lui, Ronald Weasley, remarqué tout, même ce certaines personnes ne remarquaient même pas en elle même. Et il en savais surtout assez pour savoir que ces meilleurs amis ne disparaîtraient jamais pendant toute une nuit, sans avoir au moin prévenu, d'autant plus la veille de la finale de Quidditch.