C'est le même amour pour le même soleil,
Les mêmes contours de lumières pour les mêmes jours ,
C'est la même histoire pour la même scène,
sauf un autre tour pour un autre chapitre de haine .
Toi , allumette , soleil parfait ,
Tu as allumé ma lanterne ,
Toujours sur les ondes ,
On est branché sur la même chaîne ,
Et même si tu changes d'antennes ,
Jamais mon soleil ne sera terne ,
Puisque qu'on vit dans le même monde,
Et que caché dans ma caverne , grâce à ses rayons les entrelacs de ton amour je discerne,
Oui, toi, soleil petit et maigre tu vacilles mais jamais ne t'éteins. Ah ma sacrée teigne !
C'est le même air ,
Le même rythme ,
La même danse ,
La même cadence .
Et surtout sens comme ça fait sens ,
Cette façon qu'on a de renverser la balance ,
Détruire les souffrances d'un hier trop rances ,
Le jour suivant cela recommence ,
Nos ressouvenances du matin qui dansent dans nos têtes qui cadencent .
Mes yeux ont connu plusieurs matins mais jamais qu'un seul soleil ,
Parce- que toi- même , tu es éternel et sans retour ,
Sans tour ni détour chaque matin du haut de ma tour je me penche pour te contempler ,
Mais dès fois tu ne me vois pas même trop occuper à faire resplendir de ta lumière les autres planètes qui gravitent autour de toi .
Je te demande soleil pourquoi cette générosité si délétère ?
Pourquoi as-t-il fallu soleil que tu ailles illuminer Iris jusqu'au fond de sa caverne ?
Tu es très embêtant soleil !
Chaque matin , depuis mon balcon je t'observe et je n'ai qu'une envie ,
Te décrocher de cette hideuse galaxie , de te cacher au fond de ma poche et ne te garder que pour moi.
Mais malicieux comme tu es soleil , tu te dérobes , tu dis vouloir danser mais je vois clair dans ton jeu ,
Lorsque je me penche de me balcon ,
Tu te dérobes en quelque pirouette puis tu t'en vas dans cette cascade de lumière trouble mais si limpide et changeant qu'on t'appelle le soleil couchant .
Gare à toi ! Vilain soleil !
Un jour , comme ce beau matin sans nuages , je t'aurais tout brillant au creux de mon ciel mais à ce moment - là fais attention !
Il se pourrait que je t'éteigne !
