My heart is beating

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Une femme d'une 40aine la peau matte les cheveux noirs d'année semble attendre sur une chaise le sac à main sur les cuisses dans un hôpital.

Les bruits d'électrocardiogramme s'estompent.

Une femme l'interpelle en parlant anglais avec un fort accent d'europe de l'est.

la femme à la peau matte s'avance au comptoir.

Room 48

Thanks


la femme marche dans les couloirs un peu sombres,à la lumière grésillante, croise des regards de médecins puis ouvre doucement la porte de la chambre 48

Des bruits de cardiogrammes se font entendre

Elle avance doucement sans faire de bruits.

Un homme d'environ 60 ans est allongé sur le lit. il a la tête tourné vers la fenêtre. Il ne voit pas la femme qui vient d'entrer.

Elle reste debout en l'observant ne sachant que dire à cette personne qu'elle a tant aimé et qui prend plus que jamais une partie de son coeur.

Elle s'avança

L'homme entendit des pas mais ne prit pas la peine de se retourner. Ses yeux clairs étaient illuminés par le soleil blanchâtre de l'hiver polonais.

La femme à la peau couleur soleil s'assoit dans la chaise en métal froid positionnée juste à côté du lit. Les jambes serrées et son sac à ses pieds.

Elle hésita un instant, puis lui prit la main; pas trop fort car elle avait peur de lui faire mal.

Ce contact fit sursauter le vieil homme. Il se retourna avec précaution, de peur de revoir encore Bruskta, l'infirmière nymphomane.

Mais non.

Il reconnut ses cheveux noirs jais qui avaient un peu blanchis avec les années et ses yeux sombres qui étaient plus lumineux que d'habitude à cause des larmes qui les remplissaient.

Gaïa ?


Cette question n'a pas de sens car il savait que c'était elle. La plupart des gens posent cette interrogation pour s'assurer qu'ils ne divaguent pas.

La femme hoche la tête en affichant un sourire. Personne aujourd'hui ne saurait vous dire si c'était un sourire de joie ou de détresse.

J'aurais aimé que tu me revoit dans de meilleures conditions dit l'homme en rigolant de manière affective.

La femme laissa elle aussi échapper un rire. Petit, tout petit, à peine audible.

Gaïa regarde par la fenêtre

C'est beau ici ...

Piotr regarde dans sa direction interloqué.

De quoi ?

Ton pays.

Mon pays ?! Ha tu parles les bâtiments sont méprisants , il fait gris tout le temps, il n'y a jamais de fêtes...

Justement ! C'est calme, reposant...

Chiant surtout !

Rhaa mais tu comprends dit-elle le sourire au lèvres. Chez moi c'était pas comme ça ! ça me change de Sorrento...

Tu y es retourné depuis ?

Pas beaucoup ...; La dernière fois que j'y suis allé, il y a avait un film le dernier film de Matteo Garrone

Gaïa et PiotrWhere stories live. Discover now