J'étais assise dans ce haul de gare, seule. Je voulais m'abriter de la pluie et puis je me suis mise à écrire pour faire passer le temps. Mais pour parler de qui? De quoi? Je n'en avais aucune idée et ça m'importais peu. Je voulais juste écrire, comme un besoin vital de poser des mots sur cet instand. Je me suis dis que je devais folle de vouloir écrire tout ce qui ce passait dans ma vie. Pourquoi ne pas faire un journal? Parce que ce n'est pas la même chose! Écrire sur un journal c'est comme ce parler à soi même alors qu'écrire là où tout le monde peut le lire c'est vivant! Je ne sais même plus ce que je dis, écrire m'embrouille le cerveau!
J'entend quelqu'un jouer du piano dans cette gare. C'est magnifique. Si doux mais si tragique. Si beau mais si douloureux. La musique m'envahit et je m'arrête un instand d'écrire pour ne plus entendre mais pour écouter la musique qui raisonne dans cette gare pleine de gens qui ne font même pas attention à la beauté de la mélodie. Je crois reconnaître sur le second morceau des notes de la B.O de Pirates des Caraïbes, je souri en entendent ces notes fortes. Puis... plus rien la musique s'arrête d'un coup et je retrouve le brouhaha quotidien d'une gare semblable à toutes les autres
